Maître de la communication pour certains, personnage agaçant pour d’autres, Jean-Michel Aulas ne laisse personne indifférent. Il faut dire que le président de l’OL est omniprésent dans l’actualité du football français, lui qui se permet de se mêler des affaires de ses concurrents que sont le PSG et l’OM, quitte à être impliqué dans la plupart des polémiques. Un portrait qui, selon José Anigo, n’est pas sans rappeler celui de l’ancien président marseillais Bernard Tapie (1986-1993).
« Les deux fonctionnent un peu pareil. Ils sont prêts à mordre dès que l’on s’attaque à leur club. Et quand il faut se servir des médias pour faire passer des messages aux joueurs, à l’entraîneur ou aux adversaires, ils ne se débrouillent pas trop mal l’un et l’autre.... Deux boss qui avancent également comme des bulldozers. Forcément, parfois ça fait des dégâts, a comparé le recruteur de l’OM dans France Football. Mais en interne, généralement ils sont adorés car tout le monde est convaincu de leur amour du club. Ce sont aussi deux gros malicieux qui ont compris beaucoup de choses avant beaucoup de monde. Et cette avance, ils savent s’en servir. Pour ne jamais se faire rattraper, puis dépasser, par la concurrence, leur vraie hantise à tous les deux. Leur moteur, aussi. Et ça ne dérange ni l’un ni l’autre de piquer le camp d‘en face juste pour voir la réaction. Ça peut paraître désordonné alors qu’en fait je crois que tout est bien calculé. Car Jean-Michel Aulas est un gros calculateur. Chaque mot, chaque tweet est soupesé, bien dosé. Juste pour atteindre la cible. » Pas sûr que la comparaison soit flatteuse aux yeux de Jean-Michel Aulas…