Nommé dans la foulée du limogeage de Fabio Grosso, Pierre Sage connaît une réussite incroyable sur le banc de l'Olympique Lyonnais. Une belle victoire pour l'OL.
C'est une incroyable ovation qui a accueilli ce dimanche matin Pierre Sage lorsque l'entraîneur lyonnais a lancé la séance d'entraînement exceptionnellement ouverte au public. Il est vrai qu'en l'espace de quelques mois, celui qui avait accepté de prendre les commandes de l'OL et de quitter la direction du centre de formation, a ramené Lyon dans la zone calme du Championnat de Ligue 1. Tandis que le maintien n'est pas loin d'être acquis après la victoire à Metz, les supporters de l'OL savent ce qu'ils doivent à celui qui a succédé à Fabio Grosso alors que le club était dernier. Pourtant, sa nomination avait, à l'époque, suscité bien des doutes, auxquels John Textor n'avait pas accordé d'importance. En janvier dernier, celui qui était intérimaire, a même été confirmé jusqu'en fin de saison en attendant la suite.
Pierre Sage superstar à l'OL
Une ovation pour Pierre Sage ce matin au GOLTC 👏🏼🔴🔵 pic.twitter.com/AB8zClYhxG
— Olympique Lyonnais (@OL) February 25, 2024
Évoquant le cas des entraîneurs français, Denis Charvet, ancien rugbyman international français, estime que John Textor doit être félicité d'avoir pris le risque de nommer Pierre Sage aux commandes de son club alors que l'Olympique Lyonnais était en pleine tempête. Et le consultant de RMC de croire que ce choix de l'OL est un vrai signal envoyé aux autres clubs de Ligue 1. « La nomination par l’OL de Pierre Sage, qui arrive du centre de formation, est un signe très fort en France. Car là, on parle quand même d’un grand club comme Lyon. Peu importe que ce soit un intérim ou pas, car ça marche », a fait remarquer le finaliste du mondial de rugby 1987, auteur d'un Grand Chelem avec la France en 1987 et triple champion de France. Il faut désormais savoir ce que John Textor va décider en fin de saison concernant l'avenir de Pierre Sage et du poste d'entraîneur de l'Olympique Lyonnais. De son côté, le technicien de 44 ans l'a déjà dit et répété, s'il doit retrouver le centre de formation il ne s'en plaindra pas.