Peter Bosz aura bien du mal à amener l'Olympique Lyonnais sur le podium de la Ligue 1 d'ici la fin de la saison, mais il garde encore la confiance de Jean-Michel Aulas. Mais pas de Vincent Duluc qui estime que l'entraîneur est en situation d'échec.
L’Olympique Lyonnais pointe à la dixième place du classement de Ligue 1 après 28 journées de championnat, l’OL étant à 24 points du PSG et surtout à neuf points des deux dauphins de Paris, l’OM et Nice. Et pour être tout à fait honnête, on voit mal comment la formation qui a été balayée par Rennes dimanche au Groupama Stadium peut gagner trois matchs de plus que Marseille et le Gym en seulement dix rencontres qu’il reste à disputer en 2021-2022. Le président lyonnais reste lui très optimiste, et quelques semaines seulement après avoir soutenu Peter Bosz, il ne peut clairement pas dire qu’il s’est trompé, même si l’OL a perdu trois de ses six derniers matchs de Ligue 1. Encore soutenu par une partie des supporters, qui lui trouvent des circonstances atténuantes, Peter Bosz doit tout de même faire face à de vives critiques, notamment au sein de médias où on rappelle qu’avec un tel effectif, être en milieu de classement à ce stade de la saison est un désastre. C’est notamment le cas de Vincent Duluc, qui suit l’Olympique Lyonnais depuis de nombreuses années.
Peter Bosz se plante, l'OL paie les pots cassés
Finalement Lyon connaît le coach pour installer le jeu prôné par Peter Bosz : il s'appelle Bruno Genesio... #OLSRFC
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) March 13, 2022
Dans les colonnes du quotidien sportif, le journaliste dresse un bilan sans pitié pour le technicien néerlandais, à qui Jean-Michel Aulas a maintenu sa confiance fin février. « Ce match du basculement contre Rennes officialise, surtout, l'échec de Peter Bosz, au moins en L1. Il y avait beaucoup mieux à faire avec cet effectif, et même l'impact du mercato, avec les venues de Ndombele et Faivre, a fini par se diluer (...) Le club lyonnais pourrait regretter de n'avoir pas tourné deux pages en même temps, cet hiver, Peter Bosz après Juninho, parce que le Néerlandais n'y arrive pas. Chaque fois qu'il trouve quelque chose, c'est pour trois matches, et puis en cours de partie il recommence à bricoler, comme dimanche (...) Qu'il ne soit en rien responsable de l'inconstance de son équipe, dans l'approche des matches, est improbable, et la récurrence pose la question de son management, au-delà de sa stratégie. Il parvient à faire de ces joueurs une bonne équipe, mais seulement de temps en temps », écrit un Vincent Duluc, pas du tout convaincu que Peter Bosz soit l’homme qui pourra ramener vers les sommets en Ligue 1.