La polémique lancée par Jean-Michel Aulas, pas loin de soupçonner la LFP d’avoir volontairement favorisé le PSG et l’OM, fait des remous, et les consultants se déchainent pour critiquer ou défendre le président de l’Olympique Lyonnais. Dans les camps des pro-Aulas, on trouve désormais Pascal Praud, lequel estime que la LFP n’a pas été claire du tout dans la gestion des suspensions de Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet et que le patron de Lyon peut ruer dans les brancards.
« Jean-Michel Aulas aime les procédures, les avocats et les juristes comme d’autres cultivent les poires ou les pommes. Tous les moyens sont bons pour le président de Lyon quand il s’agit de défendre son club. Qui lui reprochera ? Il est dans son rôle et il fait le boulot depuis plus de 25 ans. Beaucoup se trompent dans leurs analyses. Aulas ne cherche pas le buzz pour le buzz. Quand il déclenche une action comme il l’a expliqué ce samedi pour interdire Zlatan Ibrahimovic de jouer, il le fait convaincu d’être dans son droit. Rappelons que le Suédois a écopé d’une suspension de quatre matchs, que le bureau de la Ligue a ramené cette sanction à trois après intervention et conciliation du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). JMA conteste cette procédure qui n’aurait pas été faite dans les règles de l’art. Sans entrer dans les détails, les informations que j’ai pu glaner confirment que la décision prise par le bureau de la Ligue est étonnante. Par exemple, il n’est pas utile de démontrer que la présence de Nasser al-Khelaïfi dans ce bureau prouve qu’il y a pour le moins un conflit d’intérêts. De la même façon, il semblerait que le bureau n'ait pas informé JMA de sa décision alors qu’il en est un membre », fait remarquer le journaliste de RTL et d’Itélé, qui tient quand même à rappeler certaines vérités sur ce dossier.