Vendredi, de violents incidents ont éclaté lors du match entre le Paris FC et l’OL. Une rencontre qui avait été placée à risque par les autorités…
L’enquête se poursuit afin d’établir les responsabilités de chacun après les violents incidents ayant éclaté à la mi-temps du match entre le Paris FC et l'Olympique Lyonnais en 32e de finale de la Coupe de France au stade Charléty. Mardi, la police a annoncé que trois Ultras du PSG, dont le leader de l’association Ferveur parisienne, avaient été interpellés. Les investigations se poursuivent et certaines informations commencent à fuiter dans les médias. L’une d’entre elle est capitale, elle concerne l’avertissement des autorités sur le risque de débordements en tribunes avant le match.
Paris FC - OL, un match classé à haut risque par la police
Selon les informations obtenues par L’Equipe, le Paris FC et l’OL étaient parfaitement au courant que le match était classé à haut risque par les autorités locales. « La nature des risques a été estimée, évaluée puis transmise par les renseignements. Cette nature des risques est l'un des points essentiels que l'on aborde lors des réunions préparatoires de sécurité » explique une source policière au quotidien national avant de poursuivre. « Le risque d'une présence de supporters du PSG à Charléty avait été soulevé. Les éléments de ce risque ont été évoqués. Le Paris FC était parfaitement au courant ». Une partie de poker menteur est donc en cours car de son côté, le président parisien Pierre Ferracci nie totalement avoir été mis au courant des risques de débordements avant le match.
"Des responsabilités partagées..."
— Late Football Club (@LateFootClub) December 17, 2021
"On prendra des mesures extrêmement sévères..."
"On va faire le ménage..."
"Les premiers jets de pétards sur les supporters lyonnais n'ont pas été faits entre Lyonnais."
Jean-Michel Aulas (@OL) après #PFCOL 🗣️ pic.twitter.com/o1cH35ooTi
« Le Paris FC n'en a pas été informé. Quand on a fait la réunion de sécurité, il n'y a eu aucune remarque de la part de la préfecture. Donc, c'est aussi la responsabilité des renseignements et des pouvoirs publics de ne pas avoir anticipé tout ça » a-t-il lancé dans les colonnes du Parisien. De son côté, Jean-Michel Aulas se veut très discret depuis vendredi soir. Après avoir évoqué des « responsabilités partagées » le soir des incidents, le président de l’OL se contente de faire le ménage -ou du moins essayer de le faire- parmi ses propres supporters plutôt que de jeter de l’huile sur le feu sur la place publique.