Rien ne va en cette fin d'année du côté de l'Olympique Lyonnais où en plus des résultats sportifs, le club doit gérer plusieurs coups durs, notamment financiers.
L’OL a fini la première moitié de saison à la 13e place du classement de Ligue 1, l’équipe de Peter Bosz ayant toutefois un match de retard à jouer contre l’Olympique de Marseille, même si la commission d’appel de la FFF doit se pencher rapidement sur ce dossier. Dans les coulisses, Juninho a fait ses valises, et la réorganisation mise en place autour de Bruno Cheyrou, suite au départ du directeur sportif brésilien, a du mal à convaincre les supporters lyonnais. C’est dans cette ambiance morose que Jean-Michel Aulas a vécu le cauchemar de Charléty, le président de l’Olympique Lyonnais ne pouvant écarter la responsabilité de quelques-uns des fans de l’OL. Et lundi, en quelques heures, tout a tourné au cauchemar. C’est d’abord la FFF qui a éliminé Lyon de la Coupe de France, et mis un terme à l’espoir du titre national le plus accessible cette saison pour Anthony Lopes et ses coéquipiers. Mais ce n’était pas tout.
Saint-Etienne, OM, PSG, Lyon mis KO
𝐉𝐨𝐲𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬 𝐟ê𝐭𝐞𝐬 !
— Olympique Lyonnais (@OL) December 24, 2021
🎆❤💙 pic.twitter.com/ha7OL2GASi
Dans la soirée, Jean Castex annonçait à son tour que les matchs de Ligue 1, et pour une période minimum de trois semaines, se joueraient dans de stades à la jauge limitée à 5.000 spectateurs. Et le hasard du calendrier fait que dans cette période, l’Olympique Lyonnais doit recevoir le Paris Saint-Germain le dimanche 9 janvier et l’AS Saint-Etienne le vendredi 21 janvier. Autrement dit, après le huis clos imposé contre l’OM, l’Olympique Lyonnais jouera ses deux plus grosses affiches de la saison devant seulement 5.000 supporters. Et l’impact financier sera colossal, puisque Le Progrès chiffre déjà les pertes du match contre l’Olympique de Marseille à 3,5 millions d’euros, et si on adoucit un peu l’addition puisque contre Paris et les Verts le Groupama Stadium ne sera pas totalement vide, l’addition des trois matchs ne sera pas loin des 10 millions d’euros. Un montant qui ne sera pas compensé à l'euro près par les pouvoirs publics, même si des aides sont attendues. Et cela sans même parler de l'ambiance largement revue à la baisse dans des matchs où les supporters ont un rôle à jouer. Jean-Michel Aulas doit avoir sacrément mal au crâne.