Depuis les incidents à Marseille, les joueurs de l’OL sont discrets sur ce qu’ils ont vécu mais Jake O’Brien est sorti du silence dans les colonnes de la presse britannique. Le récit du défenseur central irlandais est édifiant.
Jake O’Brien était prévu pour être titulaire pour le match de l’Olympique Lyonnais face à l’Olympique de Marseille dimanche soir et le défenseur irlandais aurait sans doute souffert face à la vitesse de joueurs tels que Pierre-Emerick Aubameyang, Ismaïla Sarr ou encore Amine Harit et Iliman Ndiaye. L’ancien défenseur de Crystal Palace s’y était préparé et attendait cette rencontre avec impatience mais à l’image de tout l’effectif de l’OL, O’Brien ne s’attendait pas à vivre un véritable guet-apens lors de l’arrivée du bus lyonnais vers le Vélodrome.
Jake O'Brien raconte le chaos dans le bus de l'OL
Pris pour cible, le bus de l’OL a été caillassé et Fabio Grosso a été très gravement touché au visage. Alors que la discrétion est de mise dans les rangs lyonnais depuis cet incident, le défenseur central de 22 ans a pris la parole dans les colonnes du média britannique The Athletic. Les scènes racontées par Jake O’Brien font froid dans le dos et permettent de mieux comprendre pourquoi il était tout simplement impossible que l’Olympico prévu dimanche soir ait lieu après les incidents dont les joueurs rhodaniens ont été victimes.
"La conclusion c'est qu'il ne faut plus qu'on aille jouer au Stade Vélodrome"
— Olympique Lyonnais (@OL) November 1, 2023
Xavier Pierrot revient sur le cortège et le dispositif de sécurité qui entouraient notre délégation dimanche soir et les décisions à prendre suite aux événements survenus.
⏯ https://t.co/Yq43XgfqXe
« La plupart d'entre nous avaient leurs écouteurs sur les oreilles et écoutaient de la musique, puis tout d'un coup, il y a eu une grosse détonation. Nous avons vu des centaines de supporters marseillais et des objets ont été tirés par les fenêtres. Certains d'entre eux portaient des cagoules. Les policiers qui nous escortaient ne pouvaient pas faire grand-chose, ils étaient devant (le bus) et les tirs venaient de côté. Il fallait juste se couvrir la tête jusqu'à ce qu'on arrive au stade. En arrivant au stade nous avions hâte d’aller sur le terrain et de leur montrer ce que nous valions. Dans le bus, nous ne savions pas que les coachs avaient été blessés, car nous étions tous allongés. Et nous avons réalisé en descendant qu'il y avait des blessés graves, en particulier notre manager » a raconté Jake O’Brien, dont le récit fait froid dans le dos. Ce sont de véritables scènes de guérilla urbaine qui ont éclaté à Marseille, dans une rue proche du Vélodrome, alors que les Lyonnais se rendaient au stade pour y disputer l’Olympico. Reste maintenant à connaitre les décisions de la commission des compétitions, qui doit statuer sur l’avenir de ce match jeudi.