La FFF n'ayant rien changé à la décision de la Ligue, l'OL a donc accepté de jouer au Vélodrome le 6 décembre prochain le fameux match reporté contre l'OM suite à l'attaque du bus lyonnais.
La messe est dite, et finalement l’Olympique Lyonnais fera bien le déplacement jusqu’à Marseille dans un peu moins de deux semaines afin de jouer la rencontre qui n’avait pas eu lieu en octobre. Tour à tour la LFP et la FFF ont décidé de ne rien décider, et même si Fabio Grosso a bien failli perdre un œil suite au traquenard tendu au bus de l’OL, la Ligue 1 fera comme si de rien n’était. Même si les règlements donnent raison aux autorités, l’Olympique de Marseille n’ayant rien à se reprocher dans ces graves incidents, et cela même si vendredi un supporter encarté du club phocéen a été condamné pour avoir lancé un projectile vers le bus lyonnais, la rencontre se jouera le 6 décembre au Vélodrome comme prévu par la commission d’organisation des compétitions. Journaliste sur France Bleu Paris, et consultante de L’Equipe du Soir, Pia Clemens a fracassé la Ligue de Football Professionnel.
L'OL ne contestera pas la décision de la FFF
L'OL s'avoue vaincu et renonce à faire appel https://t.co/UPYfbUgVyC
— Foot01.com (@Foot01_com) November 24, 2023
La journaliste a d’abord rappelé les propos d’Arnaud Rouger, directeur général et bras droit de Vincent Labrune, avant d’enfoncer le clou. « J’ai retrouvé sa déclaration après les faits, il avait dit : « Maintenant condamner c’est le minimum. Et cela ne suffit pas, il faut agir, il faut des sanctions fortes. Le plus important est de sanctionner très durement les coupables. En la matière, la Ligue ne faiblit pas, nous sommes sûrement l’une des instances les plus répressives en Europe ». Il aurait fallu que la Ligue fasse un geste d’intelligence, un symbole. Autant l’absence des supporters lyonnais, ils l’ont mérité, autant il y a un traumatisme du côté lyonnais et cela aurait apaisé. C’est un traumatisme qui est partagé par la totalité des amoureux du football en France. C’est dégueulasse ce que l’on a vu à Marseille. Si la LFP ne peut pas sanctionner de façon juridique, elle aurait dû avoir l’intelligence collective de faire quelques chose qui pouvait apaiser la situation et dire qu’elle prenait en compte le traumatisme en décidant de délocaliser. Je suis sûr que Marseille aurait compris », explique Pia Clemens. En attendant, l'OM et l'OL ont rendez-vous le 6 décembre au Vélodrome.