Après la polémique du chant des supporters de l’Olympique de Marseille, appelant à « tout casser » chez Jean-Michel Aulas, on pouvait craindre des débordements lors de la finale de l’Europa League contre l’Atlético Madrid (3-0) mercredi. Et visiblement, les craintes étaient justifiées.
En effet, l’Olympique Lyonnais a constaté des dégradations dans son Groupama Stadium qui accueillait ce grand rendez-vous européen. Et devinez quoi, tous les dommages se situent dans le virage sud, celui réservé aux fans marseillais. Du coup, le club rhodanien, qui avait déjà lancé des poursuites pour « provocation au délit de destructions, dégradations et détériorations volontaires, dangereuses pour les personnes », a de nouveau porté plainte.
« On a recensé 105 sièges dégradés, des néons arrachés tout comme des distributeurs de savons et de papier dans les toilettes, ainsi qu’une caméra de vidéo-surveillance arrachée, a regretté le stadium manager de l’OL Xavier Pierrot, dans des propos relayés par Le Progrès. Des câbles électriques ont également été brûlés par les fumigènes. Ces dégradations ont été commises exclusivement côté Sud. » Malheureusement, d’autres dégâts ont été constatés.
L’OL tente de limiter la casse
Des supporters auraient pénétré de force dans une buvette pour voler des boissons. Pendant que d’autres ont laissé de nombreux tags insultant le président Jean-Michel Aulas. Avant la réception de Nice pour la dernière journée de Ligue 1, l’OL fait le maximum pour réparer ces dégradations. « On a commencé dans la nuit. On va tout faire pour que les réparations soient terminées pour samedi », a annoncé Xavier Pierrot. Déjà visé par une procédure disciplinaire de l’UEFA, l’OM risque gros après cette soirée cauchemar.