C’est une petite passe d’arme très adoucie qui se joue en ce moment entre Bruno Genesio et Jean-Michel Aulas.
Conscient que son bilan est correct, l’entraineur lyonnais rêve de débuter au printemps les discussions sur sa prolongation de contrat. Une petite pression qui ne fait pas trembler le président rhodanien, pour qui le temps joue en sa faveur malgré la situation contractuelle de son coach. Et Christophe Dugarry d’être à 100 % derrière un Jean-Michel Aulas qui ne craint pas grand chose dans ce petit bras de fer, car le « Pep » lyonnais ne croule pas sous les offres, malgré son rapprochement avec le très influent agent de joueurs et d’entraineurs Pini Zahavi.
« Chacun est dans sa position, chacun défend son bout de gras. Genesio veut être rassuré, le président Aulas ne peut pas imaginer qu’il ait une cote incroyable sur le plan européen. Il y a l’offre et la demande. Je ne suis pas persuadé que Genesio soit demandé par de grands clubs européens, et ce même s’il est en fin de contrat. Donc le président Aulas se dit je vais attendre, et il a raison. Si tu as l’impression que tu peux te faire chiper ton entraineur à tout moment, tu le bloques en lui faisant signer un bon contrat pour l’avoir à coup sûr. C’est l’erreur faite par les Marseillais. Et le président Aulas, il est plus du genre à enfumer les autres qu’à se faire enfumer. Il connait parfaitement le milieu du football, et il va prendre son temps car c’est lui le patron, c’est lui qui met l’oseille et il fera en fonction de son besoin et de son envie. Le boss, ce n'est pas Genesio, c’est Aulas », a prévenu l’animateur de Team Duga, persuadé que la gentille pression mise par l’entraineur rhodanien n’aura aucun effet sur les discussions entre les deux hommes.