L'Olympique Lyonnais reçoit Toulouse vendredi soir au Groupama Stadium. Et tout autre résultat qu'une victoire serait une catastrophe pour l'équipe de Peter Bosz. Vincent Duluc estime que c'est déjà trop tard.
Peter Bosz doit se sentir bien seul ce lundi du côté de Lyon, où son avenir est de plus en plus sur la sellette. Après trois défaites consécutives avant la trêve internationale, les progrès vus contre Monaco et le PSG laissaient un peu d’espoir. Mais le désastre constaté à Lens, même si Jean-Michel Aulas a voulu y voir une simple défaite provoquée par une décision arbitrale contestable, a remis un énorme coup de pression sur l’entraîneur de 58 ans arrivé à l’OL le 29 mai 2021, deux mois après avoir été limogé par Leverkusen. A l’heure d’un premier bilan, l’Olympique Lyonnais version Bosz a déçu la saison passée, mais depuis le début de l’actuel championnat, les choses se dégradent encore. Pour Vincent Duluc, même s’il ne faut pas tout mettre sur le dos du technicien néerlandais, il est clair que ce dernier n’est plus l’homme de la situation. Tôt ou tard, Peter Bosz va sauter et pour le journaliste de L’Equipe, très attaché à l’OL, il n’y a plus vraiment rien à faire contre cela.
Vincent Duluc porte un coup fatal à Peter Bosz
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Ce lundi, dans son édito pour L’Equipe, Vincent Duluc admet que Peter Bosz a grillé l’ensemble de ses atouts et que l'OL a même probablement déjà trop attendu avant de le sacrifier. « Sans cesse sauvé, depuis dix mois, par la promesse de faire mieux et par la manière moderne qu'a le club lyonnais d'abaisser ses exigences historiques, il semble sur un fil et très fragilisé, ce lundi matin, par ces quatre défaites d'affilée et par ses neuf points de retard sur le podium après neuf journées, quatre mois après sa huitième place. On ne sait pas quelle décision va prendre Jean-Michel Aulas, on sait juste qu'il est déjà très tard. On a l'impression d'écrire toujours la même chose, concernant Peter Bosz, et c'est sûrement parce qu'on écrit toujours la même chose (et parce que son OL montre toujours la même chose). Mais il est toujours délicat de personnaliser l'échec et son échec n'est pas seulement le sien », constate le journaliste, presque désolé d'avoir à écrire cela.