Spécialiste de l'OL pour le journal L'Equipe, Vincent Duluc a décidé de mettre en avant la façon très pédagogue et posée de Peter Bosz de s'entretenir avec les médias.
Nouvel entraineur de l’Olympique Lyonnais, Peter Bosz peut s’appuyer sur une cote de popularité élevée auprès des suiveurs de l’Olympique Lyonnais. Le technicien néerlandais arrive déjà estampillé Ajax Amsterdam, ce qui donne un certain gage de qualité et prédispose d’une volonté évidente de faire jouer son équipe. Pour le moment, cela ne se voit pas après une préparation très inquiétante, et un nul 1-1 contre Brest au Groupama Stadium qui ne permet pas d’entrevoir les prémices d’un gros OL cette saison. Néanmoins, le discours passe et après la conférence de presse de ce vendredi, Vincent Duluc n’a pas caché qu’il appréciait le ton et les propos de Peter Bosz, qui tente d’expliquer au journaliste son projet de jeu et la manière dont les joueurs le reçoivent.
Avec l’expérience, on se méfie toujours un peu des entraîneurs brillants théoriciens en conf de presse. Mais Peter Bosz, à Lyon, donne plutôt envie de voir la suite. C’est clair, intéressant, argumenté quand il s’agit de jeu. On voit la direction.
— vincent duluc (@vincentduluc) August 13, 2021
« Avec l’expérience, on se méfie toujours un peu des entraîneurs brillants théoriciens en conf de presse. Mais Peter Bosz, à Lyon, donne plutôt envie de voir la suite. C’est clair, intéressant, argumenté quand il s’agit de jeu. On voit la direction », a livré le journaliste de L’Equipe, pas aussi dithyrambique en conférence de presse qu’Omar Da Fonseca lors de la présentation de Lionel Messi, mais tout de même très emballé par les premiers échanges de l’entraineur lyonnais. Attention à ce que l’effet nouveauté ne s’estompe pas, beaucoup de techniciens étrangers l’ont appris à leurs dépens en France. On se souvient de Marcelo Bielsa, dépité de voir qu’aucune question des journalistes qui suivaient l’OM ne porte sur le jeu, ou de Sylvinho, passé d’entraineur miracle à paria en quelques jours. Même constat chez Unai Emery, qui avait très rapidement oublié ses points tactiques devant les médias pour se contenter sur du basique. Seuls les résultats parlent dans le football, et Peter Bosz comme les autres va devoir s’y atteler s’il veut que son discours passe beaucoup mieux.