L'Olympique Lyonnais s'est remis dans le bon sens en battant dimanche Angers (3-2) après un match assez fou et qui s'est terminé par un but victorieux de Tetê, lequel venait d'entrer en jeu.
L'OL se réveille à la neuvième place du classement de Ligue 1, le succès face aux Angevins ayant permis à l'équipe de Peter Bosz de gratter une place. A l'entame d'une semaine très importante, puisque Lyon ira jeudi au stade olympique de Londres pour y défier West Ham en Europa League, puis se déplacera le week-end prochain à Strasbourg, qui s'est rapproché du podium. Analysant dans les colonnes de L'Equipe la prestation lyonnaise de dimanche au Groupama Stadium, Vincent Duluc n'est pas vraiment enthousiaste et encore moins confiant pour cet OL-là. L'expérimenté journaliste, qui suit l'Olympique Lyonnais depuis de très nombreuses années, fait un constat assez inquiétant sur le niveau réel d'une formation qui doit se contenter des trois points sans réellement avoir montré du mieux dans son jeu.
L'OL de Peter Bosz, ça coince quand même
𝟕𝟕:𝟐𝟗 🔄 ᴇɴᴛʀᴇ́ᴇ ᴇɴ ᴊᴇᴜ
— Olympique Lyonnais (@OL) April 3, 2022
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Vincent Duluc pointe en effet les grosses lacunes de l'Olympique Lyonnais au moment où cette fois le rythme s'accélère brutalement et ne laisse plus la place à des errements tactiques. « Suspendu, Peter Bosz a suivi OL-Angers depuis la tribune de presse, à l'ancienne place de Juninho, et on ne sait pas si la vue lui a plu, de là-haut : comme d'habitude, il n'a rien montré, pas une émotion, pas un emballement, pas une inquiétude, alors qu'il y aurait eu de quoi. La victoire fera du bien aux Lyonnais, qui restaient sur un seul succès en cinq journées, mais elle ne les a délivrés d'aucun tourment, ni d'aucun reproche: ils affichent les mêmes limites, seulement sauvés par le talent, qui sert à ça, tout de même (...) Le reste a été alternatif, car les créateurs (Paqueta et Ndombele) ont eu un déchet considérable, et l'OL n'a jamais été capable de la moindre intensité collective. Pas vraiment de pressing, pas vraiment d'élan, un peu plus de talent dans certaines zones du terrain, mais pas dans toutes », constate, dans les colonnes du quotidien sportif, le journaliste. Pas certain que cela plaise à Jean-Michel Aulas.