Le mercato d'hiver est désormais terminé, et l'Olympique Lyonnais a tenté de corriger les gros manquements de l'effectif confié à Laurent Blanc. Mais les choix du club de John Textor étonnent.
C’est dans un climat très spécial que l’OL a réalisé son marché hivernal des transferts, Jean-Michel Aulas ayant de plus en plus de mal à calmer la colère des supporters, y compris à son encontre. Fidèle à ses habitudes, le président lyonnais, sous le contrôle de John Textor, a fait un grand numéro de communication, mais ses arguments ne passent plus, notamment lorsqu’il s’agit de vanter la qualité du mercato réalisé par Bruno Cheyrou et Vincent Ponsot. Après Dejan Lovren, Lyon a fait signer Amine Sarr et Jeffinho, tandis que Tetê, Jeff Reine-Adélaide, Romain Faivre et Karl Toko-Ekambi partaient, Malu Gusto étant lui vendu à Chelsea avant de revenir sous forme de prêt à l’Olympique Lyonnais. Dans les colonnes de L’Equipe, Yohann Hautbois se lâche et glisse quelques tacles bien sentis à ce qu’a fait l’OL durant ce mois de janvier, même si le club rhodanien n’est pas la seule formation européenne à s’être agité durant le mois dernier.
L'OL a fait un mercato version pas loin d'être en panic buy
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— Olympique Lyonnais (@OL) January 31, 2023
Et le journaliste de L’Equipe de dire sa façon de penser suite aux décisions de l’Olympique Lyonnais durant ce mercato de janvier 2023. « Mardi, l'ex-club de Jean-Michel Aulas était partout et, donc, nulle part à l'heure de la fermeture de ce mercato infernal au cours duquel, comme chaque hiver, les clubs français et d'ailleurs jurent leurs grands dieux qu'ils n'ont plus un rond, qu'un recrutement à ce moment de la saison est un non-sens et qu'il faut d'abord penser à l'équilibre du groupe. L’Olympique Lyonnais n'est pas le seul, évidemment, mais on sent bien que l'ancien club phare des années 2000 a perdu le mojo et que, ces derniers jours, il ressemble plus au gars engagé dans le dry january et qui craque à deux mètres du bol de sangria, englouti d'une traite le 31 (janvier, pas décembre). Peut-être que les dirigeants ayant misé 30.000 euros et un Tam-Tam sur un joueur sans rythme, sans confiance et sans avoir joué avec son précédent club, vont réussir le coup du siècle, on leur souhaite, mais par expérience, c'est rarement couronné de succès et la suite, même, a tendance à voler en escadrille », prévient Yohann Hautbois, qui n’est pas plus optimiste que cela face au recrutement lyonnais.