Jean-Michel Aulas l'avait annoncé dimanche, la police avait déclenché une enquête suite aux vifs incidents intervenus avant le match entre Lyon et Bordeaux, le bus de l'OL ayant été attaqué par des supporters.
Les joueurs et le staff de l’Olympique Lyonnais savaient que les associations de supporters avaient prévu de ne pas venir au Groupama Stadium pour assister au triomphe contre les Girondins, mais ils ne s’attendaient probablement pas à la grosse manifestation de colère organisée à la sortie de l’hôtel où ils se préparaient avant de rejoindre le stade. Alors que l’on avait évoqué une cinquantaine d’Ultras présents lors d’une opération relativement violente, les joueurs étant copieusement insultés alors que leur bus était bloqué et caillassé, ils étaient en fait bien plus, Le Progrès précise 24 heures plus tard qu’en fait ce sont près de 200 supporters qui s’étaient massés près de l’hôtel et ont monté un barrage pour empêcher le véhicule, mettant le feu à des pneus et des palettes.
200 Ultras ont placé un barrage pour stopper le bus de Lyon
— Fan2Lyon ( Graphiste ) (@Fan2LyonOff) April 17, 2022
« Comment croyez-vous que les jeunes joueurs interprètent les violences qui viennent jusqu’à l’hôtel ? C’est pire que de ne pas encourager. C’est lutter contre nos chances de gagner », fulminait Jean-Michel Aulas après ces incidents. Grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre, le blocus a rapidement cessé vers 15h30, et l’équipe de Peter Bosz a rejoint ensuite tranquillement le Groupama Stadium. Mais une plainte a évidemment été déposée, et le quotidien régional annonce que la police a interpellé un Ultra de 38 ans, lequel a été placé en garde à vue. D'autres interpellations devraient avoir lieu, l'Olympique Lyonnais ne voulant pas laisser passer ce genre de comportement qui intervient trois jours seulement après un gros coup de chaud en bas des virages du stade de l'OL suite à l'élimination contre West Ham.