Peter Bosz est toujours entraîneur de l'Olympique Lyonnais et sauf catastrophe il le sera jusqu'au Mondial. Mais pour la suite, l'OL pourrait tout changer, sauf que les conditions ne sont pas idéales.
L’OL jouera un match très très important vendredi soir au Groupama Stadium contre Toulouse. Car c’est une évidence, pour conserver des espoirs dans la bataille à un ticket pour la Ligue des champions, et même une place européenne, Alexandre Lacazette et ses coéquipiers doivent venir à bout du TFC, un simple nul ne suffira pas. Car c’est dans un climat assez bouillant que Lyon va aborder ce rendez-vous à domicile, la défaite à Lens, la quatrième consécutive, ayant mis le feu et provoqué un début de révolte au sein des supporters de l’Olympique Lyonnais. Même si tout cela se passe sans éclat, l’OL n’est pas l’OM, l’avenir de Peter Bosz est très incertain. Si l’hypothèse d’un licenciement brutal cette semaine est totalement à oublier, le technicien néerlandais sait qu’après la vente du club à John Textor, le 21 octobre, il pourrait avoir des comptes à rendre. Seul problème pour Lyon, trouver un vrai bon successeur à Peter Bosz à ce stade de la saison.
Tuchel ou Pochettino sur le banc de l'OL ?
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Il y a trois ans presque jour pour jour, et après une défaite à Saint-Etienne, Sylvinho avait été viré sans ménagement, et Rudi Garcia l’avait remplacé après un duel contre Laurent Blanc. Et finalement, en 2022, c’est toujours le nom de l’ancien entraîneur du PSG, de Bordeaux et de l’équipe de France qui revient dans les conversations dans la capitale des Gaules. Si du côté des supporters de l’Olympique Lyonnais, on rêve d’un nom beaucoup plus clinquant, la réalité est hélas brutale pour le club de Jean-Michel Aulas. « En cette période de la saison, il relève de la mission périlleuse de trouver un entraîneur disponible, capable de faire des miracles rapidement, sauf à tenter un coup de poker interne. Laurent Blanc est un nom qui revient depuis dix ans. Et l’OL n’a pas les moyens d’aller chercher un entraîneur « star » de type Mauricio Pochettino ou Thomas Tuchel », prévient, dans Le Progrès, Christian Lanier au moment où un nom est également sorti, celui de Rémi Garde, libre depuis son départ du Canada et qui possède l’ADN lyonnaise.