Il y a un an, l'histoire moderne de l'OL était bouleversée comme jamais. Deux de ses principaux actionnaires, Pathé et IDG Capital annonçaient vouloir revendre leurs parts dans le club. Un épisode traumatisant pour Jean-Michel Aulas, notamment au vu du timing choisi.
Le début d'année 2022 a été particulièrement mouvementé pour l'Olympique Lyonnais. Déjà mal en point en championnat qu'il finira finalement 8e, l'OL connaissait une révolution au niveau de son actionnariat. Brutalement, juste avant un match de Ligue Europa contre Porto, deux de ses principaux actionnaires annonçaient quitter le navire. Le géant du cinéma français Pathé et le Chinois IDG Capital comptaient revendre leurs parts, soit pratiquement 40% du club rhodanien. De quoi fragiliser l'OL et surtout Jean-Michel Aulas dont le poste de président était clairement menacé. Finalement, le président du club depuis 1987 est resté en place et a pu accompagner le rachat du club par l'Américain John Textor.
L'Arena mise en danger, Aulas en veut à Seydoux
Aulas s'est offert un sursis de trois années à la tête de l'OL tandis que le club rhodanien possède un nouveau propriétaire pour, peut-être, de nouvelles ambitions financières et sportives. Néanmoins, Jean-Michel Aulas n'a pas apprécié l'épisode de mars 2022. Il s'était déjà plaint à l'époque du timing choisi par les actionnaires sortants pour quitter le navire lyonnais. Sa rancœur est toujours présente, un an après, notamment envers Jérôme Seydoux. Le patron de Pathé s'est défilé au pire moment alors qu'il s'était pleinement engagé dans le projet d'Arena de basket, si cher au président Aulas. Ce dernier a exprimé le fond de sa pensée au site Olympique et Lyonnais.
Vente de l'OL : Jean-Michel Aulas en veut à Jérôme Seydoux #actualites #olympiquelyonnais https://t.co/n5iRrSXrUL
— Olympique-et-Lyonnais (@oetl) March 25, 2023
« Disons que vendre pour vendre, ce n’est pas ça qui m’a embêté. Ce sont plus les conditions après 21 ans de cohabitation. Pour tout vous dire, on était dans la construction de l’Arena et lui-même a retiré son engagement sur ce projet qui était très important pour l’Olympique lyonnais, du modèle qu’on a essayé de développer. Jérôme (Seydoux) n’avait pas l’habitude d’être dans des sociétés comme actionnaire qu’il ne maîtrisait pas complètement, car il était minoritaire. La Covid a provoqué des syndromes terribles dans les organisations, les hommes, la mentalité et la capacité de réaction. On peut dire que c’est la pandémie qui l’a amené à prendre cette position. La dernière ligne droite a été difficile sûrement pour lui, mais encore plus pour moi », s'est-il plaint à propos d'une décision qui l'a « acculé » au pire moment. Les prochains mois seront importants à suivre pour constater si l'OL a vraiment payé le départ de ses deux anciens actionnaires.