Aux côtés de l’UEFA et de Nasser Al-Khelaïfi (PSG), Jean-Michel Aulas s’est dressé mardi comme un fervent opposant à la SuperLigue.
Le président de l’Olympique Lyonnais a été publiquement remercié par Aleksander Ceferin pour son soutien à l’UEFA et à la Ligue des Champions. Jean-Michel Aulas est attaché aux valeurs sportives historiques de méritocratie et s’est totalement désolidarisé d’Andrea Agnelli ou encore de Florentino Perez, à l’initiative du projet de SuperLigue. Cela étant, il ne serait pas étonnant de voir l’Olympique Lyonnais être associé un jour à une ligue fermée dans les années à venir selon la Tribune de Lyon. Pour le journaliste Lilian Renard, l’influence de Tony Parker pourrait notamment rejaillir tôt ou tard sur Jean-Michel Aulas.
« Jean-Michel Aulas aurait, hier, pu apprécier de rallier la table des puissants. Pour l’heure c’est « la méritocratie sportive » qu’il dit vouloir défendre contre « les vertus de l’argent ». Conscient de l’irrédentisme des fans, le président partirait presque en croisade… après avoir payé ses joueurs en actions » explique le média rhodanien avant de conclure. « Si elles s’adressent un jour plus ouvertement à lui, l’OL pourra-t-il résister aux sirènes ? Pour compenser les effets de la crise et financer ses projets à Décines, le club a tant besoin de ressources. Et dans son conseil d’administration siège un certain Tony Parker. Ex-star de la NBA – qui inspire le projet des 12 – et déjà engagé dans cette démarche avec l’ASVEL, le golden boy n’en fait pas mystère : pour lui c’est le modèle à suivre. Voilà le débat posé entre boss du sport lyonnais ». Reste maintenant à voir si le projet de SuperLigue, totalement à l’arrêt avec les départs précipités des six clubs anglais, repartira un jour. Si oui, l’Olympique Lyonnais pourrait être approché et Tony Parker le verrait certainement d’un bon œil. Avec des si...