Tony Parker est annoncé comme le futur patron d’OL Groupe, mais l’ancien basketteur a tout de même reconnu qu'il avait besoin d'un peu de temps avant de remplacer JM Aulas.
Jeune retraité des parquets de la NBA où il évoluait encore la saison dernière, Tony Parker n’a clairement pas pris d’année sabbatique. L’ex-meneur de l’équipe de France a immédiatement pris les commandes de l’ASVEL, le club de basket historique de la banlieue de Lyon, revenu désormais dans le giron d’OL Groupe. Ses relations de plus en plus complices avec Jean-Michel Aulas au niveau du business, de l’ambition et de la vision pour l’avenir, font de lui le grand favori pour être le prochain « big boss » d’OL Groupe. Le président Aulas ne s’en cache même pas, « TP » a le profil parfait. Mais, même s’il était l’un des joueurs de basket les plus rapides au monde, Parker ne veut pas aller plus vite que la musique. Dans un entretien à RMC, le joueur formé au PSG-Racing tient à rappeler qu’il n’a encore clairement pas les épaules pour ce poste. Du moins pour le moment.
« C'est un honneur d'être considéré comme ça. Ce serait plus pour être président d'OL Groupe, pas que l'OL. L'OL Groupe représente beaucoup de choses. On veut continuer à l'avenir à grandir dans différents sports. C'est un beau challenge. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre. L'OL est une grosse machine, il y a beaucoup de choses qui entrent en jeu. C'est un challenge qui m'intéresse, ce serait vraiment incroyable. Par rapport à tout ce que j'ai commencé avec l'Asvel, ce serait une suite logique. On s'entend super bien avec Jean-Michel, on a un peu la même vision mais je préfère encore apprendre. Ce sera dur de ne pas accepter ce poste dans quatre ans si Jean-Michel veut toujours », a avoué Tony Parker, qui a en tout cas un avenir tout tracé s’il poursuit sur sa voie.