Alors que John Textor doit racheter l'OL, un imbroglio autour de plusieurs conditions pourrait faire capoter la vente du club rhodanien. Le rôle de Jean-Michel Aulas est questionné.
Décidément, rien ne va plus à l'OL. Avec la récente crise de résultats des Gones et une décevante huitième place en championnat après 12 journées disputées, un nouveau rebondissement semble se profiler en terres rhodaniennes. John Textor, propriétaire de Botafogo, Crystal Palace et du Racing de Molenbeek, devait être le nouveau propriétaire de l'OL. Mais cette semaine, la vente de Lyon qui était quasiment actée, a de nouveau été repoussée au 17 novembre. Initialement, le deal devait se réaliser le 30 septembre, puis a été décalé au 21 octobre. La date de rachat du club a donc une nouvelle fois été repoussée, officiellement pour des raisons financières concernant l'engagement de la société Eagle Football, si l'on en croit le communiqué de l'OL. Mais selon les informations du Quotidien du Sport, la raison serait toute autre.
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— Le Quotidien du Sport (@QuotidienSport) October 25, 2022
✔️ Gros désaccord Textor / Aulas
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Le journal explique que le milliardaire américain qui souhaitait au départ laisser Jean-Michel Aulas comme président du club jusqu'en 2025, voudrait finalement l'évincer dès sa prise de pouvoir. Un sacré changement de cap pas forcément prévu au départ, et qui ne serait pas du tout du goût de l'historique dirigeant rhodanien. Président du club rhodanien depuis 1987, Aulas n'est selon John Textor, plus l'homme de la situation. Le producteur de cinéma et de musique qui aurait également des problèmes pour obtenir les fonds nécessaires au rachat, voudrait réaliser un grand ménage au sein du club et ne garder que Laurent Blanc, récemment arrivé à Lyon ainsi que son staff technique.
Aulas ne digère pas cette tentative
Une méthode qui ne passe pas pour l'OL, et qui ne souhaite pas se séparer de Jean-Michel Aulas. La possibilité de voir cette vente être finalement annulée est d'ailleurs plausible bien qu'elle ne réjouisse pas la direction lyonnaise. Le bras de fer en interne entre Aulas et Textor continue pour savoir quelle direction le club prendra à compter du 17 novembre prochain. Avec en toile de fond la menace que John Textor pourrait, s'il a les pleins pouvoirs, se défaire rapidement d'un Aulas qui a vu sa cote baisser en flèche aux yeux de l'Américain. Une passe d'arme qui pourrait déboucher sur la fin des négociations, comme l'OL et ses actionnaires se sont réservés le droit de le faire dans le dernier communiqué.