John Textor a investi dans plusieurs clubs, mais le businessman américain souhaite avoir les mains libres pour faire le mercato qu'il souhaite. Dans une conférence, le président de l'Olympique Lyonnais a fait connaître sa position.
L'été dernier, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion avait mis un veto aux ambitions de John Textor sur le mercato, même si le propriétaire de l'OL avait réussi à faire quelques jolis coups en utilisant le fait qu'il possédait plusieurs clubs. C'est pour cela qu'un joueur comme Ernest Nuamah a été prêté à Lyon par Molenbeek. En obtenant l'accord de la DNCG afin de pouvoir investir lors du mercato d'hiver, Textor a été soulagé, le patron d'Eagle Football lâchant 56 millions d'euros pour renforcer avec réussite l'effectif de Pierre Sage. Une somme qui a placé Lyon en haut du classement des clubs les plus dépensiers en Europe, mais qui n'a pas fait trembler les finances de John Textor. Un sujet qui a interpellé le successeur de Jean-Michel Aulas, lequel a profité du FT Business of Football Summit pour dire tout le mal qu'il pensait du fair-play financier.
Textor veut dépenser son argent sans contrôle
Premier League’s financial rules are broken, says Crystal Palace co-owner
— Times Sport (@TimesSport) February 29, 2024
John Textor says it makes no sense that billionaires face limits on what they can spend and believes that Nottingham Forest should not be deducted points for breaking ruleshttps://t.co/CezW0Jg3wz
Evoquant la situation de Crystal Palace, dont il est actionnaire, John Textor dénonce le fait que les riches propriétaires ne peuvent pas investir ce qu'ils veulent pour rattraper leur retard sur les gros clubs. « Peu importe si vous avez un milliard de dollars en espèces dans une brouette, vous n'êtes pas autorisé à le dépenser (…) Le terme fair-play financier est une fraude lorsqu'on prétend qu'il s'agit de durabilité (…) Nous avons trois milliardaires dans notre groupe de propriétaires à Crystal Palace, peut-être plus et nous ne sommes pas autorisés à dépenser au même niveau que les équipes qui figurent parmi les six premiers en Premier League. Par exemple, Josh Harris (Ndlr : un des actionnaires de Crystal Palace) n'a aucun problème avec l'argent, il vient d'acheter une équipe de NFL, il possède la franchise NBA des Philadelphie 76ers. Mais le président de Crystal Palace, Steve Parish n'est pas autorisé à sortir et à dépenser autant d’argent, s’il le fait, il a des points de pénalité et est envoyé en Championship », regrette John Textor.