Du côté de l'Olympique de Marseille, on n'a pas apprécié les propos de John Textor, lequel estime que Pablo Longoria est aux ordres du PSG. Pour Fabrizio Ravanelli, le patron de l'OL devrait se reprendre.
C'est peu dire que du côté de l'OM on est furieux de ce que John Textor a déclaré vendredi dans la presse espagnole au sujet du président de l'Olympique de Marseille. En furie, l'homme d'affaires américain a estimé que Pablo Longoria était comme les autres sous les ordres de Nasser Al-Khelaifi et qu'il n'était qu'un porte-parole du Paris Saint-Germain. Interrogé sur DAZN au sujet de cette sortie très virulente en marge du match AJA-OM, Fabrizio Ravanelli, conseiller institutionnel et sportif du club phocéen, a fait part de sa colère, sans même avoir à hausser le ton. Pour l'ancien joueur italien de l'Olympique de Marseille, John Textor est une personne mal éduquée et il devrait se focaliser sur la gestion de l'Olympique Lyonnais plutôt que de se lancer dans ce genre de déclaration fracassante.
L'OM n'a pas aimé le comportement de Textor
💬 | Fabrizio Ravanelli répond à John Textor : "L'éducation et le respect, c'est ça qui compte dans la vie !" 🔥
— DAZN France (@DAZN_FR) February 22, 2025
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Au micro du diffuseur de la Ligue 1, qui plus est nouveau partenaire officiel de l'Olympique Lyonnais, Fabrizio Ravanelli a vidé son sac au sujet du patron de l'OL. « Le président Longoria n’a pas fait très attention à cette déclaration de Textor. Mais moi, comme je suis le représentant de l’institution, je dis qu’il ne devrait pas juger le travail de notre président et de l’OM. Notre président, cela fait 20 ans qu’il est dans le football et il a montré son niveau, son intelligence et son état d’esprit. Le président Textor vient d’arriver dans le football et il se permet de juger les clubs, mais avant de penser cela, ça serait bien qu’il commence par balayer devant sa porte.
L’an dernier, quand son entraîneur a été blessé au Vélodrome, Textor voulait jouer le match, sans aucun respect pour son entraîneur, sachant que notre président était proche sur le moment de Fabio Grosso et qu’il ne voulait pas jouer le match. Cette année, quand il est venu dans la salle du président au Vélodrome, il n’a pas dit bonjour à tout le monde. Ça, c'est de l’éducation et le respect, dans la vie, c'est ça qui compte. L’équilibre et l’unité sont essentiels quand on veut arriver à un but », a précisé le dirigeant de l'Olympique de Marseille.