L'Olympique Lyonnais vient de recruter deux joueurs de Botafogo et a laissé partir un joueur à Botafogo, le club brésilien de John Textor. Ce dernier se défend de faire son petit business dans son coin et répond déjà aux attaques.
Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour voir la planète Eagle Football se mettre en action lors de ce mercato d'hiver. Si l'été dernier, le transfert d'Ernest Nuamah avait constitué un premier signal de ce que John Textor pouvait faire avec ses différents clubs, puisque l'attaquant ghanéen avait été transféré à Molenbeek avant d'être prêté à l'Olympique Lyonnais. Là, dès les premiers jours du mercato d'hiver, l'homme d'affaires américain s'est mis en action, car l'OL a officialisé vendredi les signatures de Lucas Perri et du défenseur central Adryelson en provenance de Botafogo. Et quelques heures plus tard, Jeffinho quittait lui Lyon et repartait à Botafogo en prêt. De quoi provoquer des commentaires acides sur la gestion du mercato par John Textor, lequel se prête et se vend des joueurs.
Textor assure la légalité des transferts entre l'OL et Botafogo
Obrigado Felipe. Some X-journalists are well-known for half-truths, so be skeptical. You are correct. When the transfer is between two controlled clubs, we estimate fair value from TransferMkt and adjust for deal features. In this case, it was only a 50% purchase. https://t.co/LhvmUjmFeH
— John Textor (@_JohnTextor_) January 5, 2024
Conscient que cela commençait tout de même à susciter des critiques sur l'intérêt sportif de l'Olympique Lyonnais dans ces opérations, le successeur de Jean-Michel Aulas a tenu à s'exprimer sur les réseaux sociaux et pointé du doigt les journalistes, notamment brésiliens, qui ironisent sur les différents prix annoncés. « Certains journalistes sur X sont connus pour leurs demi-vérités, alors soyez sceptique. Quand un transfert a lieu entre deux clubs contrôlés, nous estimons la valeur grâce à Transfermarkt et nous ajustons les caractéristiques de la transaction. Dans ce cas, il ne s'agit que d'un achat de 50%. (...) Si chaque club subit des pertes continues et qu'Eagle Football finances ces pertes, investit dans l'avenir et crée de la valeur pour chaque club... alors à qui appartient l'argent ? », interroge John Textor, agacé d'être la cible des critiques.