Vendredi soir, dans un long communiqué, les Bad Gones ont répondu à la polémique provoqué par le salut nazi d'un de leurs adhérents à Manchester, et au texte diffusé avant le match OL-OM. Pour se justifier, l'association forte de 6.000 membres a expliqué que cet édito était interne à ses adhérents et n'avait pas pour but d'être communiqué au grand public, les Bad Gones étant persuadés que ce genre d'invective était classique au sein des clubs de supporters.
Pour Sébastian Tarrago, les Bad Gones ont tout faux. « C’est de pire en pire. Donc en gros si tu as une association néo-nazi, ça ne pose pas de problème si ça reste entre les gens qui sont dans l’association ? On est chez les fous ! C’est une honte ce qu’ils disent et leur système de défense est scandaleux. A Lyon, tout le monde le sait depuis longtemps, il y a des problèmes avec une petite frange d’extrême-droite. Cela n’a jamais été soit pris au sérieux, soit endigué et c’est un souci car cela ne remonte pas à un an ou deux, cela fait des années. Et là la réponse des Bad Gones est insensée (...) Ils parlent d’espace de liberté, mais à un moment il y a la loi », a lancé, sur la chaîne L'Equipe, Sébastien Tarrago.