Pour sa dernière saison sous les couleurs de l'Olympique Lyonnais, Henri Bedimo a bénéficié d'un temps de jeu plutôt limité (14 titularisations en L1) par rapport aux exercices précédents.
Une situation que le latéral gauche en fin de contrat a acceptée sans broncher et sans rancune. « Je termine avec un bon temps de jeu, même si ça donne un petit goût amer parce que j’ai été habitué à jouer une trentaine de matchs par saison, mais bon, ce sont les aléas du sport et du métier. Il faut savoir positiver », a commenté pour Camfoot le Camerounais qui avait informé le club rhodanien de ses intentions depuis plusieurs mois.
Bedimo et le traitement de l'OL
« Je savais que j’étais en fin de contrat, donc il fallait faire un choix pour l’orientation de ma carrière. Les dirigeants étaient déjà au courant de mon choix avant le début de la saison, donc les choses étaient claires avec eux, a expliqué l'ancien Lensois qui refuse d'imaginer que sa décision a influencé les choix de ses entraîneurs. Tout le monde peut interpréter comme il veut, mais moi j’ai toujours été droit avec le club et les supporters ; j’ai toujours donné la priorité au collectif ; j’ai toujours été à la disposition du club. Ils le savent. C’est vrai que dans ma tête, le choix était déjà fait depuis. »
Pourquoi l'OM et pas Besiktas ?
Bedimo va donc rejoindre l'Olympique de Marseille en tant que joueur libre alors qu'il avait la possibilité de signer un contrat plus séduisant à Besiktas. Mais le défenseur de 32 ans avait un critère en tête. « La Turquie est une destination qui ne m’aurait pas déplu, mais en termes de projets, ma priorité c’était le championnat de France, a-t-il révélé. Donc c’est une opportunité que j’ai bien analysée, j’ai pesé le pour et le contre, après il y avait d’autres opportunités en Angleterre et dans un autre club turc aussi, mais disons que mon choix était déjà fait. » C'est clair, Bedimo n'est pas du genre à changer d'avis.