Lanterne rouge de Ligue 1, l'Olympique Lyonnais se déplace ce dimanche à Rennes avec l'espoir d'enfin prendre trois points en championnat. Pour l'équipe de Fabio Grosso, l'heure est plus que grave.
Si près, si loin. Le samedi 27 mai, dans un Groupama Stadium où avaient pris place près de 57.000 spectateurs, l’Olympique Lyonnais battait Reims 3 à 0 avec des buts d’Agbadou (csc), Lacazette et Caqueret dans le cadre de la 37e journée de Ligue 1. Ce soir-là, l’équipe de Laurent Blanc pointait à la 7e place du classement, à trois points des places européennes. Le 26 novembre, l’OL « fêtera » les six mois de sa dernière victoire si rien ne change d’ici là, et les occasions de stopper brutalement cette dramatique série seront rares en raison de la trêve internationale. Après le déplacement à Rennes de ce dimanche, Lyon ne retrouvera la compétition que le dimanche 26 novembre, ce sera à domicile contre Lille.
L'OL et son entraîneur jouent gros à Rennes
🦁 Le groupe pour notre déplacement à Rennes, ce dimanche à 17h05 👊🔴🔵#SRFCOL pic.twitter.com/xEZ08P0zvt
— Olympique Lyonnais (@OL) November 11, 2023
Pour éviter de souffler les bougies de ce triste anniversaire, l'Olympique Lyonnais doit s'imposer ce dimanche au Roazhon Park. Cela éviterait non seulement de décoller au classement, mais aussi de se poser trop de questions sur la capacité qu'a Fabio Grosso de permettre de sortir l'OL du trou. Car si l'entraîneur italien bénéficie d'une énorme marque de confiance des supporters lyonnais depuis sa grave agression à Marseille, John Textor n'est pas du genre à faire des sentiments. « Fabio Grosso redevient progressivement un entraîneur comme les autres, soumis aux résultats et surtout à l’absence de résultats puisque l’on peut difficilement considérer qu’il fait beaucoup mieux que Laurent Blanc (2 points en 5 matches contre 1 point en 4 matches). Il jouera beaucoup sur le terrain de l’ex-entraîneur de l’OL », prévient Vincent Duluc avant ce rendez-vous en Bretagne. Bien évidemment, Grosso ne craint pas d'être viré ce dimanche en cas de défaite, mais nul doute que la pression commencera à être énorme sur ses épaules.