Recrue surprise de l’Olympique Lyonnais au mois d’octobre 2020, Djamel Benlamri n’aura quasiment jamais eu sa chance sous Rudi Garcia.
Le défenseur central en a tiré les conséquences et a donc décidé de repartir aussi vite, après une poignée d’apparitions. L’Algérien s’est récemment engagé au Qatar, un an après avoir quitté le Golfe. Le Champion d’Afrique évoluait auparavant à Al-Shabab, mais son départ d’Arabie Saoudite ne s’était pas bien passé. Benlamri était en effet allé au bras de fer pour quitter son équipe, conscient que l’opportunité de rejoindre un club européen n’allait se produire qu’une fois dans sa carrière, alors qu’il venait d’avoir 30 ans. Parti donc au clash pour lâcher son club avec qui il était encore sous contrat, zappant volontairement des entrainements, l’Algérien a pu arriver libre à l’OL. Mais depuis, Al-Shabab a porté l’affaire devant la FIFA, comme tout litige entre un joueur et son club. Et l’organisme du football mondial a tranché en faveur de la formation saoudienne.
Résultat, Djamel Benlamri a été condamné à verser 1,2 ME à son ancien club, et également 200.000 euros supplémentaires en pénalité pour un premier retard de paiement constaté, dévoile Al-Jazirah Sport. Une amende salée qu’il a 45 jours pour régler, sous peine d’être ensuite suspendu de pouvoir pratiquer le football. Autant dire que, même si l’OL n’y est pour rien dans cette affaire et n’est entré en contact pour le faire signer qu’après la rupture de son contrat, son passage dans le Rhône ne restera pas gravé dans ses mémoires. Son compte en banque risque de s’en souvenir en revanche, surtout que l’Algérien avait accepté de renoncer à ses derniers salaires en Arabie saoudite, et à faire des efforts à ce niveau pour signer à l’OL, où il était l’un des derniers joueurs au niveau de la masse salariale.