A l’occasion de la victoire contre l’Olympique de Marseille (2-0) le 17 décembre dernier, les Bad Gones avaient fêté leur 30e anniversaire avec des fumigènes après le coup de sifflet final.
Aucun danger pour le déroulement de la rencontre donc. Mais cela n’a pas empêché la LFP de sanctionner le club rhodanien d’un huis clos partiel pour un match (probablement la réception de Rennes, 25e journée), plus un autre avec sursis. Sans surprise, le groupe installé dans le virage nord conteste cette décision et l’a fait savoir dans un communiqué publié sur Facebook.
« L'utilisation de ces engins pyrotechniques n'a en aucun cas perturbé la rencontre, et aucun incident, de quelque nature que ce soit n'est à déplorer, s’est défendu le kop. Ce qui restera avant tout de cette superbe soirée ce sont nos superbes animations, réussies au-delà même de nos espérances. Si nous ne sommes malheureusement pas surpris par la décision de ces messieurs, nous ne pouvons que la dénoncer vigoureusement. »
Les Bad Gones ne se laisseront pas faire
« Les différentes animations réalisées par les supporters sont régulièrement utilisées comme support de communication par l'ensemble des acteurs de la Division 1 : clubs, diffuseurs, annonceurs, ligue et médias. Cette hypocrisie n'a que trop duré, a dénoncé l’association. Nous sommes dans l'attente du PV de la commission de discipline afin de décider des suites à donner à cette sanction et nous tiendrons au courant l'ensemble de nos membres de l'organisation mise en place pour le match concerné par ce huis clos. » Apparemment, les Bad Gones n’ont pas l’intention d’en rester là.