Après le match face à Nantes (2-0) le 6 octobre dernier, deux groupes de supporters lyonnais s’étaient affrontés au Groupama Stadium. Des scènes incompréhensibles pour l’entraîneur de l’OL Pierre Sage, qui préfère soutenir la démarche des fans stéphanois.
Pierre Sage n’a rien oublié. Près de deux semaines plus tard, l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais reste marqué par les incidents après la victoire face à Nantes. Les Bad Gones et les Six Neuf Pirates s’étaient affrontés dans une rixe incompréhensible pour le technicien, pas tendre avec les fans de son équipe. « Ça me touche, oui, a reconnu le coach rhodanien. Je me demande comment deux personnes qui supportent le même club, qui lèvent les mains en même temps quand on marque ou se mettent les mains sur les cheveux quand on prend un but, peuvent ensuite se battre. »
« Laissez le football tranquille ! »
« Je ne comprends pas. Enfin si, je comprends, ce n'est pas le football qui les amène à se battre, ce sont d'autres choses, a déduit Pierre Sage devant les médias. C'est l'expression dans un cadre football d'autres aspects, politiques, sociétaux… Enfin bon, peu importe ce qui les a amenés à ça. Dans un lieu qui n'a rien à voir avec le pourquoi ils se tapent dessus. Et c'est ça qui est dommage. Laissez le football tranquille ! Vous l’aimez, vous aimez votre équipe, donc je ne comprends pas. » L’entraîneur des Gones comprend davantage l’initiative des fans de l’AS Saint-Etienne.
L’OL applaudi, les Stéphanois prêts à tout pour le derby https://t.co/KiUbsgN6xG
— Foot01.com (@Foot01_com) October 17, 2024
En anticipant une probable interdiction de déplacement pour le derby au Groupama Stadium le 10 novembre, quatre groupes de supporters stéphanois ont écrit un communiqué commun afin de convaincre les autorités. « Pour moi ce n'est pas réalisable, c'est nécessaire, et j'aimerais aussi que nos supporters puissent assister au match là-bas, puisqu'on l'a attendu depuis des années. Oui, il faut qu'ils soient présents, mais il faut que tout le monde se tienne bien », a prévenu Pierre Sage, sans doute conscient que le contexte n’incitera pas la préfecture à se montrer clémente.