Le président de l'Olympique Lyonnais a reconnu qu'il avait été à deux doigts de quitter ses fonctions après la défaite contre Nice lors de la 38e journée de Ligue 1. Mais les critiques de Rudi Garcia l'ont finalement relancé.
Jean-Michel Aulas a déjà connu des moments difficiles dans sa longue carrière de patron de l’OL, mais il l’avoue sans problème, le fiasco face au Gym en mai dernier, alors que Lyon pouvait avoir son ticket pour la Ligue des champions, a été un coup brutal pour lui. Invité d’Olympique et Lyonnais, le dirigeant du club rhodanien admet que sous le coup de l’énorme déception vécue ce soir-là au Groupama Stadium, il avait failli jeter l’éponge. « Ce match, c’est un drame. C’est une des rares fois où j’ai eu envie d’arrêter. Franchement. Parce que jamais je n’aurais imaginé qu’on perde ce match. J’ai eu l’impression que les joueurs de Nice avaient gagné la Coupe du monde alors qu’ils ne jouaient pour rien. Va savoir. C’était impensable qu’on puisse perdre ce match. Ça a été très dur », a reconnu Jean-Michel Aulas.
Mais si la nuit lui a porté conseil, ce sont surtout les propos de Rudi Garcia le lendemain dans L’Equipe qui ont rallumé la flamme. Les critiques très vives de l’entraîneur lyonnais à l’encontre de Juninho et indirectement de l’institution ont poussé le président de Lyon de remonter sur le ring. « Les réflexions et les réactions de Rudi dans la presse à partir du lundi ont peut-être servi à une chose, c’est me rendre à nouveau combatif. Parce que c’était tellement injuste », a avoué Jean-Michel Aulas, qui ne sait toujours pas quand il passera la main, car à 72 ans, il pense avoir toujours la forme pour gérer l’Olympique Lyonnais. Tony Parker va donc devoir attendre encore un peu si son intention est de devenir le boss d'OL Groupe.