Quatre jours après son échec décisif face à la Juventus sur pénalty, Alexandre Lacazette a eu l’occasion de se rattraper dans cet exercice face à Guingamp. Après une faute sur Maxime Gonalons, l’attaquant vedette de l’Olympique Lyonnais a pris ses responsabilités et a transformé son pénalty, d’un tir un peu mou en plein milieu, mais cela a été suffisant. Le joueur a été soulagé, et a même été félicité pour avoir pris ses responsabilités. De quoi interloquer Daniel Riolo, pour qui le fait de voir Lacazette, buteur dans l’âme et leader offensif, tenter un pénalty même après un échec, n’a vraiment rien de bien surprenant.
« Devant Guingamp, Lacazette a marqué un penalty. Trois jours après avoir manqué face à la Juve, cette réussite, face aux Bretons, a été saluée. « Quel courage », « il fallait le faire quand même »… Et c’est là, devant ma télé, voyant ce but et les commentaires qui ont suivi, que je me suis dit que j’étais largué. Que je ne comprenais plus rien. Certes, c’était touchant de voir Lacazette échouer contre la Juve. Sa joie après son péno était agréable à observer. Ok, très bien et donc ? Lacazette est une star du foot. Il a un salaire de star. Enorme. Il rate un péno, ce n’est pas la fin du monde, mais eu égard à son métier, aux attentes placées en lui, c’est grave ! Oui et il le sait. Mais quel courage peut-il y avoir à reprendre le ballon et à tirer face à Guingamp ! Mais c’est le minimum, non ? J’ai un doute. Je fais dans l’excès d’exigence en disant ça ? C’est comme quand on souligne que des joueurs se sont bien battus, qu’il y avait de la détermination !! Là, pardonnez-moi, on va encore dire que je suis excessif, mais j’hurle ! Oui, je trouve ça dingue, fou, hallucinant », a expliqué le chronique de RMC, pour qui cette surenchère autour du pénalty marqué par Lacazette contre Guingamp était clairement excessive.