Le Stade Rennais de Bruno Génésio a donné une belle leçon à l’Olympique Lyonnais dimanche soir. A la fin du match, Maxence Caqueret a dédramatisé cette lourde défaite, tout en tirant les enseignements nécessaires.
L’OL a pris deux corrections cette saison : à Angers, mi-août (3-0) et à Rennes, dimanche soir (4-1). Elles ont un point commun : elles ont été infligées par des anciens de la maison Gérald Baticle et Bruno Génésio. La dernière en date intervient alors que l’OL avait lancé sa saison. La dynamique de l’équipe de Peter Bosz était très bonne. Elle restait sur un succès précieux à domicile contre Lens (2-1), et une victoire synonyme de qualification et de première place en Europa League contre le Sparta Prague (3-0). Mais au Roazhon Park, la lumière s’est éteinte. Totalement. Les Lyonnais ont été étouffés pendant 90 minutes, et ce n’est pas le pénalty dans le temps additionnel, que Lucas Paqueta et Houssem Aouar se sont disputés, qui changera quelque chose. Rennes a tout simplement surclassé Lyon, qui n’a pas tiré une seule fois en première mi-temps. Une première dans un match de Ligue 1 pour l’OL depuis 2012. Rien que ça.
« Il n’y a pas de honte, c’est le football »
Pourtant, Maxence Caqueret, inexistant et dépassé comme tous ses coéquipiers, n’a pas voulu dramatiser à la fin du match. « C'est une erreur. On n'a pas fait assez d'efforts pour récupérer le ballon. Il manquait ça, mais aussi beaucoup de choses (…) Il n'y a pas de honte, on sait que c'est le football. On se sent dépassé, donc c'est dur. On se doit d'être une équipe plus forte, plus soudée. Il y a toujours des moments où ça va moins bien, mais le groupe vit bien », a rassuré le milieu de l’OL dans des propos rapportés par Olympique-et-Lyonnais. Il est vrai que l’ampleur du crash est accentuée par le fait que Bruno Génésio se trouvait sur le banc d’en face. Mais quand même. Il est très rare de voir l’OL dépassé pendant l’intégralité d’un match.