Parti de l’Olympique Lyonnais pour rejoindre Dijon à l’intersaison, Grégory Coupet n’avait pas du tout prévu ce changement de cap dans sa carrière d’entraineur des gardiens de but.
L’ancien portier de l’équipe de France, mais aussi de l’OL et de l’ASSE notamment, se voyait bien poursuivre à Lyon avec notamment comme objectif de faire encore progresser Anthony Lopes. Mais visiblement, le courant n’est passé ni avec Rudi Garcia, ni avec Juninho, son ancien coéquipier pendant des années. Sa méthode a été remise en cause par le directeur sportif brésilien, qui lui a fait comprendre. C’est ce que Coupet a avoué dans un entretien au Bien Public, le journal de Dijon et sa région.
« Juninho m’a dit que je prenais trop les choses à cœur avec les gardiens. Je lui ai dit que j’estimais qu’on était une équipe dans l’équipe. Il n’était pas d’accord avec ça. Ce n’est pas une réunion que l’on a eue, mais un audit », a expliqué le technicien lyonnais, qui s’était pourtant vu, malgré ces critiques, proposer une prolongation de contrat d’un an. Une offre qu’il a refusée, car très tardive et sans aucune marque de confiance, ni échange, avec le staff technique, Juninho ou Jean-Michel Aulas, ce qui l’a clairement chagriné.
« C’est comme ça. Je pense qu’il n’y avait pas d’affinités avec Rudi Garcia, c’est ce qui a fait traîner les choses. J’ai peut-être une surestime de moi, mais je pense que je méritais une attention en plus. Ils me connaissent et il n’y avait rien à gagner en me faisant poireauter. Aulas ? Je l’ai appelé pendant le confinement, il a été très flou. En fait, je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu, on a échangé par SMS. Durant cette période, je n’ai eu personne du club en direct », a livré le nouvel adjoint de Dijon, qui a au passage confirmé l’énorme imbroglio autour de Ciprian Tatarusanu, à qui on avait promis une place de titulaire, sans que Coupet ni Lopes ne soient prévenus de sa signature.