Remplaçant à temps plein depuis quelques semaines, Rayan Cherki commence un peu à s'impatienter au sein de l’Olympique Lyonnais…
Après un début de saison correct, Rayan Cherki est retombé dans l’oubli à Lyon. Avec 214 minutes de temps de jeu depuis le début de la saison, le joueur de 17 ans n’est pas trop à plaindre non plus. Sauf que depuis le 4 octobre dernier et son entrée en fin de toute match dans l’Olympico contre l’OM (1-1), la pépite du centre de formation de l’OL n’est plus apparue sous le maillot des Gones. Resté sur le banc lors des trois derniers matchs de L1, l’ancien attaquant de l’AS Saint-Priest est donc de plus en plus frustré. Un sentiment loin d'être anodin révélé par L'Équipe.
« Ses proches ont pris rendez-vous jeudi auprès des dirigeants pour tenter d'apaiser la frustration naissante du gamin. L'objectif : comment gérer l'actif supposément le plus important du club à court terme et éviter de trop grandes tensions ? Le sujet reste très sensible. Dans l'esprit des boss, Cherki incarne le futur, et en creux un transfert mirobolant. Mais le joueur a encore des progrès à réaliser pour s'imposer. Son attitude à l'entraînement lui a ainsi parfois valu des remontrances, notamment celles de Marcelo ou de Memphis Depay, très récemment. Sa manière de vouloir trop dribbler, d'oublier le replacement défensif ou les règles basiques d'un exercice a irrité ces leaders », explique le journal, qui annonce aussi que Djamel Benlamri a pris le Gone sous son aile. Grand espoir de Lyon, Cherki a donc du mal à se faire à son statut de doublure, lui qui a de grandes ambitions pour l'avenir. Mais si Rudi Garcia l’apprécie, l’attaquant français va devoir redoubler d’efforts et prendre son mal en patience face à une concurrence offensive féroce. Etre une pépite à Lyon, ce n'est clairement pas une assurance pour Rudi Garcia, qui ne fait toujours pas confiance aux jeunes Caqueret et Bard par exemple, et a provoqué le départ de Gouiri faute de lui donner sa chance.