L'OL et le PSG aidés par l'arrêt forcé du championnat, cela ne tient pas debout pour Jean-Michel Aulas, qui a repris de volée ceux qui le contredisent.
On ne la fait pas à Jean-Michel Aulas. Fort de sa grande expérience, le président de l’Olympique Lyonnais est bien évidemment plus conciliant sur certains sujets en raison des très bonnes performances de son équipe, qualifiée pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Mais n’allez pas faire dire au dirigeant lyonnais que l’arrêt complet du football en France a avantagé l’OL et le PSG, qui sont au rendez-vous de ce dernier carré. Noël Le Graët (président de la FFF), Philippe Piat (co-président de l’UNFP) et Didier Quillot (président de la LFP) sont sortis du bois ces dernières heures pour souligner la très bonne forme physique des clubs tricolores, et la relation avec la non-reprise du championnat de France. Une raison qui ne tient pas debout selon Jean-Michel Aulas, qui a tenu à le faire clairement savoir au micro de RMC.
« Ceux qui vous disent que c’était une embellie d’arrêter le championnat pour permettre au PSG et à l’OL d’être en bonne forme se moquent de vous... Il y a évidemment un déficit athlétique à combler. L’OL a eu la sagesse de repartir dès début juin avec deux mois de préparation qui donnent la possibilité d’amener l’équipe à un bon niveau de performance. Si l’arrêt de la Ligue 1 a eu une influence, c’est de nous donner un sentiment d’injustice incroyable », a préféré souligner JMA, pour qui c’est le sentiment de revanche qui aide les joueurs de Rudi Garcia à se transcender, et non pas un avantage physique dans la préparation des matchs et le pause forcée du football en France.