Depuis les incidents survenus vendredi lors de Paris FC-OL, les supporters lyonnais ont été silencieux. Pointés du doigt pour leurs violences et leur comportement, les Bad Gones ont décidé de communiquer. Ils condamnent les violences mais estiment en avoir été les premières victimes.
Depuis vendredi, être supporter et encore plus membre des Ultras de l'OL n'est pas vu de manière positive. Après la bouteille d'eau lancée lors de l'Olympico du 21 novembre dernier, les supporters lyonnais ont encore fait parler d'eux de manière néfaste. Les images de violences au stade Charléty lors du 32e de finale de coupe de France entre le Paris FC et Lyon ont fait le tour des télévisions. Les Ultras lyonnais ont été pointé du doigt : dangereux, violents, racistes et fascistes, les accusations ont plu sur la tête des groupes de supporters, comme les Bad Gones. Ces derniers sont restés silencieux tout le week-end avant finalement de s'exprimer sur les réseaux sociaux.
Les Bad Gones veulent rétablir la vérité
Dans un long message posté ce mardi, le groupe de supporters du Virage nord a tenu à condamner les faits survenus dans les tribunes de Charléty vendredi. « Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences inqualifiables qui se sont déroulées ce jour-là. Ces actes déplorables n’ont pas leur place dans un stade de football et portent le discrédit sur notre sport, le club que nous aimons et l’association que nous faisons vivre », ont-ils communiqué.
Communiqué ~Bad Gones~ #PFCOL 🔴🔵👊 pic.twitter.com/IXG9gkTydw
— LyonUltras (@lyon_ultras) December 21, 2021
Toutefois, ces supporters ne veulent pas être les boucs-émissaires et les seuls fautifs des incidents. Ils indiquent que les premiers faits de violence seraient du ressort de supporters Parisiens. « Nous tenons néanmoins à rétablir certains faits : comme lors de chacun de nos déplacements tout a été mis en œuvre pour que tout se passe pour le mieux. De notre trajet en train jusqu’à la gare de Lyon, puis de notre transfert en bus, planifié avec les forces de l’ordre, jusqu’à ce que les 22 acteurs ne rentrent aux vestiaires. Il est prouvé et acquis que les supporters lyonnais ont été initialement agressés par des supporters parisiens et nous donnerons les suites judiciaires qui s’imposent […] nous laisserons la justice faire son travail sereinement », indiquent-ils. Décidément, cette affaire paraît bien complexe et la FFF aura beaucoup de travail pour mêler le vrai du faux et établir les responsabilités de chacun, le 28 décembre prochain.