Emblématique président du FC Metz entre 1967 et 2009, Carlo Molinari, qui a toujours son bureau dans les locaux du club lorrain, est un observateur avisé de la Ligue 1. Aussi, quand Le Parisien l'interroge sur les attaques régulières de Jean-Michel Aulas contre le fait que le Paris Saint-Germain soit aidé par un état, le Qatar, Carlo Molinari estime que si le président de l'Olympique Lyonnais a probablement ses raisons de s'énerver, il oublie quand même que ce PSG survitaminé fait le bonheur des trésoriers des 19 autres clubs de Ligue 1, dont celui de l'OL.
« Je comprends l’idée d’Aulas mais je trouve fabuleux, pour le foot français, d’avoir une locomotive mondiale comme le PSG. J’ai bien dit mondiale. Si demain on augmente nos droits télé à l’étranger, ce sera grâce à Paris, pas grâce à Lyon. Et je suis sûr qu’Aulas ne dirait pas non. Lui, comme les autres, est content de vendre des places à 200 ou 300 € quand c’est Paris en face. Vous en connaissez, des présidents qui refusent le pognon ? En trente-sept ans de carrière, je n’en ai pas vu un seul », explique l'ancien président du FC Metz, qui connaît très bien le milieu du football professionnel français.