On l'a appris jeudi, en échange de la fin de ses attaques contre le Paris Saint-Germain, le président de l'Olympique Lyonnais aurait obtenu que la Ligue de Football Professionnel se penche sur le cas du financement par le Qatar du club de la capitale. Et surtout le fameux contrat de sponsoring par l'office du tourisme du Qatar qui apporte plus de 200ME par saison à Paris et qui a été récemment renouvelé.
Mais selon L'Equipe, cette attaque frontale serait un écran de fumée pour cacher l'autre angle choisi par le patron de l'OL pour réduire la puissance de feu du PSG. En effet, les instances françaises du football n'auraient pas réellement décidé de s'attaquer aux contrat du Paris Saint-Germain dans la mesure où ils ne pourront pas aller contre les décisions de l'UEFA, laquelle a validé le contrat de sponsoring. Et selon Michel Seydoux, qui s'exprime dans le quotidien sportif, rien n'indique que cette exigence de Jean-Michel Aulas sera mise à l'ordre du jour.
Ce que souhaite le président de l'Olympique Lyonnais, et pour cela il a le soutien de Noël Le Graët, c'est que la France s'aligne sur l'Italie. De l'autre côté des Alpes, les clubs n'ont le droit d'avoir que 25 joueurs de plus de 21 ans leur effectif, dont 8 doivent impérativement avoir été formés en Italie. Cela obligerait le PSG à moins recruter de stars étrangères...et surtout à acheter français. Un double effet qui serait une bonne chose pour Jean-Michel Aulas. Reste à savoir ce que pense de tout cela les 19 autres clubs qui évoluent en Ligue 1, car pour l'instant le patron de Lyon semble surtout défendre ses intérêts.