Depuis la reprise, Rayan Cherki n'est plus le même homme. Le jeune joueur trouve enfin son rythme de croisière à l'OL avec un jeu plus efficace. Une réussite liée certes à l'arrivée de Laurent Blanc mais aussi expliquée par une confiance maximale de la direction lyonnaise.
Avec Alexandre Lacazette, c'est l'homme clé du regain de forme lyonnais. Depuis la reprise, Rayan Cherki s'est installé comme titulaire à l'OL et il démontre au fil des semaines qu'il mérite ce nouveau statut. Avec quatre buts et une passe décisive toutes compétitions confondues, Cherki a contribué aux récents succès lyonnais face à Lens et en coupe face à Lille. Au-delà des statistiques, son niveau a sensiblement augmenté avec un jeu plus simple et plus efficace. Une évolution footballistique favorisée par des facteurs psychologiques selon RMC Sport et son correspondant rhodanien Edward Jay.
Aulas, Cheyrou, Blanc, tous tiennent à Cherki
Rayan Cherki est soutenu et mis en confiance par tout un club, avec en premier lieu Jean-Michel Aulas. Au club, on estime même que le cas Cherki représente un « dossier présidentiel » de la plus haute importance. Aulas s'est battu bec et ongles pour conserver son prodige à l'OL, mettant tout en œuvre dans les difficiles prolongations de contrat. Si Cherki est aimé du président, c'est aussi le cas avec l'autre homme fort du sportif à l'OL : Bruno Cheyrou. Le recruteur du club ne tarit pas d'éloges envers le jeune talent en privé, le défendant souvent quand il peinait à jouer du temps de Peter Bosz. Cheyrou n'hésitait pas à « batailler » avec Bosz, « quitte à le froisser » selon Edward Jay.
🔴🔵 Depuis l'arrivée de Laurent Blanc, Rayan Cherki passe un cap à l'OL. Pourtant, il n'a pas toujours fait l'unanimité au sein même du club, à commencer auprès de Bosz, son ancien entraineur.
— RMC Sport (@RMCsport) February 24, 2023
Mais deux hommes ont une confiance immense dans le joyau : Aulas et Bruno Cheyrou.
Le changement d'entraîneur à l'OL est évidemment l'explication majeure des progrès récents de Cherki. Peter Bosz était « irrité » du côté individualiste de Cherki mais aussi de l'impatience au club autour du jeune joueur. Il évitait de l'utiliser (4 titularisations dans son mandat) quand Laurent Blanc a préféré le recadrer à l'entraînement tout en lui donnant sa chance. « S’il faut se prendre la tête avec lui… », avait-il lâché à son arrivée avant d'être plus précis. « Si vous avez du talent dans une équipe de football, il faut que vous mettiez ce talent au service de l’équipe. Autrement ça ne sert à rien », avait-il déclaré plus tard devant la presse. Un discours franc qui a payé, accompagné bien entendu d'un replacement malin du joueur dans l'axe, en 10. Un nouveau rôle sur le terrain qui lui permet d'aider au mieux Lacazette, son partenaire mais aussi modèle à l'OL. De quoi lui donner une nouvelle dimension et une nouvelle maturité. Mais, à l'image de sa prestation à Auxerre, cela reste encore fragile pour le moment...