L'UEFA l'a confirmé cette semaine, à partir de 2018, les quatre premiers des quatre grands championnats (Premier League, Liga, Bundesliga et Serie A) accéderont directement à la phase de groupes de la Ligue des Champions.
Une mauvaise nouvelle pour les autres pays dont la France puisqu'il sera quasiment impossible de rattraper les championnats cités à l'indice UEFA. Pourtant, cette réforme plaît tout particulièrement au président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, principalement pour des raisons financières.
« Il fallait modifier les conditions d’accès à la Ligue des Champions : plus des équipes faibles ou moyennes accèdent à la Ligue des Champions, moins les télés paient, a souligné le dirigeant dans L'Equipe. Pour la France, ce n’est pas une mauvaise réforme : nous restons au "2 + 1", mais sans passer par le tour préliminaire, et sans risquer de tomber, en barrages, sur un club issu des quatre grands championnats. Les ressources des clubs en Ligue des Champions vont augmenter de 30 % environ. Et des clubs qui n’avaient aucune chance de remporter la Ligue des Champions auront plus de chance de gagner la Ligue Europa. »
Aulas s'en prend encore au PSG
Mais alors qu'il n'hésite pas à applaudir une mesure qui contredit la vision de Michel Platini, Aulas a subitement soutenu l'ancien patron de l'UEFA dont le fair-play financier limite les possibilités du Paris Saint-Germain. « Je regrette que certains défassent tout ce qu’il a fait, notamment en matière de fair-play financier. Le dernier contrat signé par le PSG ne serait jamais passé avec lui », a glissé JMA concernant le nouveau contrat entre Paris et l'office du tourisme du Qatar, qui va rapporter 175 millions d'euros au club francilien. Après cette annonce, Aulas ne pouvait pas se retenir, lui qui adore s'en prendre au PSG depuis quelques semaines.