Cette semaine, l'Olympique Lyonnais a démenti une réunion de crise, tandis que du côté de Bruno Genesio on glissait une peau de banane sous les pieds de Peter Bosz. L'OL va vite devoir réagir pour calmer tout le monde.
La troisième défaite consécutive de Lyon en Ligue 1 (Lorient, Monaco et PSG) a mis un petit coup de pression sur le club de Jean-Michel Aulas. Désormais sixième du classement, à 9 longueurs de Paris, et 7 de l’OM, l’OL va devoir renouer avec la victoire. Et cela ne sera pas facile, puisqu’Alexandre Lacazette et ses coéquipiers iront à Lens dans une semaine. Durant cette semaine de trêve internationale, et pendant que l’on évoquait les problèmes financiers de John Textor pour finaliser le rachat du club, l’Olympique Lyonnais a vivement riposté et démenti des informations qui laissaient entendre qu’une réunion d’urgence avait été organisée dans la foulée de la défaite contre le PSG, avec un ultimatum donné à Peter Bosz. D’autre part, le club rhodanien a également pris connaissance des propos de Bruno Genesio dans un entretien accordé à Daniel Riolo. Le coach rennais constatait que Peter Bosz avait plus de crédit qu’il n’en avait eu en son temps. Une sortie qui a évidemment fait du bruit.
Lyon et ses entraîneurs, c'est chaotique
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Pour Elton Mokolo, Bruno Genesio n’a pas totalement raison, même si évidemment l’entraîneur néerlandais de l’Olympique Lyonnais bénéficie de circonstances spéciales qui lui évitent des soucis. « L’objet des propos de Bruno Genesio ce n’est pas tant sur Peter Bosz, mais plutôt la manière dont est considéré un coach de l’Olympique Lyonnais. Pour moi, Genesio a été le fruit d’un contexte. En 2015-2016, l’OL entre dans son nouveau stade avec à sa tête Bruno Genesio, et ils ont dans l’idée d’une montée en puissance. Et par rapport à ça, je pense qu’il a souffert de l’image de « l’imposteur » à savoir de celui qui ne devait pas être là, il a été jugé comme ça. Il y avait une inadéquation entre le fait de vouloir se rapprocher du PSG et le fait qu’il n’était qu’adjoint d’Hubert Fournier dans l’absolu, et il a souffert de ça. Oui sur certains points il peut avoir raison par rapport à Peter Bosz, mais si on élargit le débat je n’ai pas l’impression que Sylvinho ait bénéficié de beaucoup d’indulgence, que Rudi Garcia, qui a fait demi-finale de Ligue des champions, ait bénéficié d’indulgence. Peter Bosz bénéficie d’une circonstance importante, à savoir que l’Olympique Lyonnais se dit qu’il faut arrêter de signer des chèques de licenciement à des entraîneurs et qu’on va laisser travailler Bosz. D’autant plus qu’il y a des incertitudes notamment concernant le propriétaire. Dans un monde normal, Peter Bosz est viré évidemment, mais là ils veulent peut-être un peu de stabilité », fait remarquer le journaliste.