Après une légère embellie, avec trois victoires consécutives sur Troyes, l’ASSE et l’OM, l’OL est retombé brutalement de son tout petit nuage ce week-end.
La défaite 2-0 à Monaco met en lumière l’incapacité des Lyonnais à continuer leur remontée au classement, et surtout à se trouver un système de jeu et des éléments capables de convaincre. Avec sa composition de départ contre l’ASM, Peter Bosz a surpris tout le monde, mais pas en bien. L’entraineur néerlandais a doublé les postes des latéraux, pour une première partie de match totalement manquée. Les commentateurs comme les consultants n’ont pas épargné l’OL après cette rechute, et sur les réseaux sociaux également, les doutes sont affichés de plus en plus ouvertement.
Depuis le début de saison, c’est vrai, je ne crois pas beaucoup à Peter Bosz. Trop d’écart entre le discours et le jeu.
— vincent duluc (@vincentduluc) February 6, 2022
J’ai eu tort d’avoir pensé, cette semaine, qu’il pouvait s’en sortir.
Il a lui-même brisé l’élan avec une composition d’équipe incompréhensible.
Peter Bosz a eu plus de six mois pour convaincre, et ce n’est pas le cas. Au point que certains relient déjà la dernière interview de Lucien Favre sur sa volonté de retrouver du travail, et l’avenir du coach lyonnais qui est de plus en plus en pointillé. Surtout que, comme l’explique Le Progrès, on sent le vent tourner dans les bureaux de l’OL. A l’époque de Bruno Genesio, le club ne prêtait pas vraiment attention à la communauté lyonnaise du net, très présente mais rarement satisfaite. Mais visiblement, les choses ont changé, et ce retournement de veste contre Peter Bosz ne passe pas inaperçu.
Peter Bosz joue sa peau contre Nice ?
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« Le club est sensible aux réactions de ses supporters et aux commentaires qui fleurissent sur les réseaux sociaux, et ils étaient désastreux pour l’équipe et son entraîneur samedi soir. Ce dernier, adoubé dès le premier jour, puis épargné aux premières difficultés, pour ce qu’il représente, pour sa vision du jeu, s’est vu notamment reprocher son choix de composition d’équipe et de système », explique ainsi Le Progrès, pour qui l’état de grâce de Peter Bosz est bien terminé, et le mois de février pourrait être celui des comptes à rendre pour l’entraineur de l’OL. Samedi prochain, la rencontre face à Nice pourrait ainsi déjà être celle de la dernière chance pour Peter Bosz, qui aurait du mal à se remettre d’une nouvelle défaite face à une formation du haut du tableau.