L'Olympique Lyonnais est retombé dans ses travers samedi soir à Monaco, et Peter Bosz est pointé du doigt par de nombreux supporters et consultants, dont Pierre Ménès.
La victoire de l’Olympique Lyonnais mardi contre l’Olympique de Marseille avait redonné de l’espoir au club de Jean-Michel Aulas, d’autant que le mercato s’était plutôt bien terminé pour l'OL avec les signatures de Ndombele et Faivre. Mais la rechute brutale samedi au stade Louis II a remis une pression colossale sur les épaules de Peter Bosz, lequel sait que son président attendra la fin du mois de février pour trancher définitivement concernant son avenir. Et quand on voit les échéances qui se profilent pour l’OL (Nice, Lens, Lille), on peut évidemment craindre le pire pour l’entraîneur néerlandais s’il n’est pas capable de tirer mieux de son effectif. Largement contesté dès l’annonce du onze de départ contre Monaco, les faits ont donné raison à ses détracteurs. Pour Pierre Ménès, il y a clairement un problème avec celui qui avait vendu du rêve aux supporters lyonnais en début de saison.
Peter Bosz fait tout et n'importe quoi à Lyon
Sur son blog, l’ancien consultant de Canal+ remet clairement en cause les choix du successeur de Rudi Garcia sur le banc de l'Olympique Lyonnais. « Très franchement, qu’est-ce que c’est que cette compo d’équipe de Bosz au coup d’envoi ? Quand il est arrivé en France, l’entraîneur néerlandais nous avait expliqué qu’on allait voir ce qu’on allait voir, qu’il allait mettre en place un jeu léché, offensif, ambitieux… Tout ça pour se retrouver avec deux arrières gauches et deux arrières droits sur les côtés (...) Bosz s’est rendu compte de son erreur et a effectué un triple changement à la mi-temps avec les entrées de Ndombele, Faivre et Cherki. C’était un peu mieux mais on n’a pas vu beaucoup de volonté dans cette équipe lyonnaise, ce qui est quand même décevant parce que l’OL restait sur trois victoires consécutives et qu’il avait un coup à jouer pour revenir dans la course à l’Europe. Mais on a l’impression qu’à l’image de certains, ils manquent d’envie », explique un Pierre Ménès dubitatif, comme beaucoup, sur ce que veut faire Peter Bosz avec Lyon.