L'entraîneur de l'Olympique Lyonnais a probablement bien compris que sa situation était menacée. Peter Bosz a perdu du crédit en moins d'une saison, et l'OL pense déjà à le remplacer.
Lorsqu’il a accepté de prendre la place de Rudi Garcia sur le banc de Lyon, Peter Bosz espérait probablement retrouver un peu de sérénité, lui qui quelques mois avant avait été limogé par Leverkusen. Mais s’il a longtemps eu un soutien presque aveugle des supporters de l’OL, l’entraîneur néerlandais est cette fois rattrapé par la réalité des résultats. En Ligue 1, l’OL est installé depuis des semaines dans le ventre mou et en Europa League le crash face à West Ham a gâché un parcours pas si mauvais que cela jusqu’à ces quarts de finale. Du côté de Jean-Michel Aulas, on semble vouloir donner une deuxième chance à Peter Bosz, le patron de Lyon ayant affirmé qu’il souhaitait que le prochain mercato se fasse réellement en répondant aux exigences de ce dernier, Onana et Azmoun, qui étaient les deux seuls priorités du technicien de l’OL, ne sont pas venus. Cependant, au moment où un casting paraît avoir débuté pour éventuellement remplacer Bosz, des critiques l’enfoncent un peu plus.
Peter Bosz a raté sa saison, mais il n'a pas été aidé à Lyon
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Dans les colonnes de L’Equipe, Emery Taisne n’est pas tendre avec l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais, annonçant même d’avance qu’il sentait venir un tweet vengeur de Jean-Michel Aulas à son encontre. « 10e de L1 avant la réception de Bordeaux, l'OL n'est-il pas en train de récolter ce qu'il a semé ? Alors que la menace d'une nouvelle saison sans Europe - la deuxième en trois ans - se précise, l'évidence à l'instant T est que le passage de Peter Bosz sur le banc lyonnais ressemble à un fiasco. Très clairement, sa philosophie de jeu, son pressing tout-terrain et son football qui se voulait total ne collaient pas à l'ADN de cette équipe qui s'est construite sans lui », explique le journaliste, qui souligne cependant que l’entraîneur de l’OL payait au prix fort une gestion devenue chaotique avant même qu’il arrive à Lyon et qui dérape depuis plusieurs années. En effet, en cédant régulièrement aux supporters, par exemple concernant Bruno Genesio qui devait prolonger avant d'être viré ou en faisant revenir Juninho, en acceptant que ce dernier place Sylvinho sur le banc, les dirigeants de Lyon ont une vraie grosse responsabilité.