Même si l’Olympique Lyonnais a plutôt bien débuté son année 2022 avec un bon match contre le Paris Saint-Germain dimanche dernier (1-1), l’équipe de Peter Bosz va devoir faire bien plus pour sauver sa saison.
Éliminé de la Coupe de France à cause de certains de ses supporters, le club rhodanien va chercher à limiter les dégâts en L1, tout en visant le plus haut possible en Europa League. Mais pour recoller au podium, l’objectif prioritaire des Gones cette saison, l’OL va devoir ramer. Puisque l’OM, actuellement troisième, a 11 points d’avance sur Lyon. Un gouffre que le groupe de Peter Bosz aura bien du mal à combler lors de cette deuxième partie de saison, surtout si l’OL n’arrive plus à retrouver le chemin de la victoire, comme c’est le cas depuis la fin du mois de novembre… Une mauvaise période lors de laquelle Bosz bute sur la dure réalité du championnat de France, celle où les équipes refusent un peu le jeu pour avoir des résultats. C'est du moins ce qu'on lui avait dit avant qu'il ne prenne en mains l'OL, même s'il avoue avoir changé ses plans pour affronter l'armada du PSG.
« Je ne connaissais pas avant, car en Allemagne, on ne voit pas la L1 à la télé »
« J’ai toujours dit que j’étais là pour gagner des matchs, si possible avec la manière, pour que les gens disent : “Waouh !”. Parfois, on a joué par périodes avec beaucoup de pression sur l’adversaire, du jeu, des buts… mais jamais sur 90 minutes. Et comme on a perdu trop de points, on s’est dit : “OK, même à la maison, contre le PSG, il faut être réaliste, en bloc, compact, agressif”. Notre bloc est redescendu de 20 ou 30 mètres. Bien sûr, parce qu’il y a une grosse équipe en face, mais c’est aussi du réalisme. Je ne me rappelle pas avoir coaché une équipe à seulement 32 % de possession, c’est vrai, mais on a plus de tirs cadrés que le PSG au final. La philosophie reste la même chez moi. Dès que possible, on remettra ce bloc 30 mètres plus haut. Mais on n’affronte pas non plus le PSG chaque semaine. Les blocs bas en France ? Je ne connaissais pas avant, car en Allemagne, on ne voit pas la L1 à la télé. Ça change des Pays-Bas. Je connaissais des équipes et tout le monde m’avait dit qu’en France, c’est bloc bas, jeu en contre, etc. Mais ce n’était pas toujours vrai. Avant la trêve, même Metz est venu nous chercher par exemple », a avoué, dans Le Progrès, le coach de l’OL, qui se rend compte qu’il aura du mal à mettre en place son projet à Lyon dans une L1 très tactique, et moins ouverte qu’un championnat comme la Bundesliga.