Pour le moment maintenu après une saison décevante, Peter Bosz sera attendu au tournant. L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais n’aura plus le droit à l’erreur, lui que Sidney Govou estime protégé par sa nationalité.
En attendant l’arrivée de nouveaux investisseurs, Jean-Michel Aulas a pris sa décision. Le président de l’Olympique Lyonnais a choisi de conserver son entraîneur Peter Bosz pour la saison prochaine. Le Néerlandais n’a pourtant pas atteint l’objectif fixé en début d’exercice. Loin du podium espéré, son équipe n’a terminé qu’à la huitième place de Ligue 1. Cet échec n’a rien d’étonnant pour Sidney Govou, qui critique l’obstination d’un technicien selon lui épargné par les médias.
@LacazetteAlex s'est prêté au jeu des fins de phrases chez @lemediacarre et ça balance fort !
— CARRÉ (@lemediacarre) June 2, 2022
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« C’est bien d’avoir des idées, mais il faut les joueurs qui peuvent appliquer ce qu’on demande, a commenté l’ancien Lyonnais dans Le Progrès. Tous les coachs veulent faire 36 passes pour marquer un but, mais il faut s’adapter à la réalité du championnat. La Ligue 1 est un championnat difficile, où ça défend énormément, où c’est costaud athlétiquement. C’est toute la problématique du coach étranger qui vient en France et est épargné par rapport au coach français. C’est un bon coach, je pense qu’il a de bonnes idées mais j’espère qu’il aura appris de cette année pour les mettre en place l’année prochaine. »
Govou tacle aussi la direction
« On ne peut pas se cacher derrière l’affirmation que tous les problèmes venaient d’avant », a ajouté Sidney Govou, qui a également critiqué le flou au sein de l’organigramme. « L’OL est un des rares clubs en Europe où il est compliqué de savoir qui fait quoi dans l’aspect sportif. C’est un vrai problème. Je pense qu’il faut plus d’ordre. Il n’y a rien de pire qu’un club où personne ne parle de façon officielle, surtout quand ça va mal. Il faut une organisation structurée, avec une tête qui parle », a conseillé le consultant, qui semble regretter l’absence de successeur pour l’ex-directeur sportif Juninho.