OL ‍: Paulo Fonseca tient son avocat, il travaille à L'Equipe

OL : Paulo Fonseca tient son avocat, il travaille à L'Equipe

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Désormais suspendu jusqu'au 30 novembre, Paulo Fonseca a du temps pour réfléchir à sa situation d'entraîneur. Mais le technicien de l'Olympique Lyonnais n'est pas abandonné.

L'OL va évidemment faire appel de la lourde sanction prononcée contre Paulo Fonseca après son comportement délirant dimanche dernier à l'encontre de Benoît Millot, arbitre du match Lyon-Brest. Du côté lyonnais, si personne ne conteste la gravité de ce qu'a fait l'entraîneur portugais, c'est l'interdiction de vestiaire qui fait hurler le club de John Textor, ce dernier estimant que la commission de discipline est allée trop loin dans sa punition. Dans L'Equipe du Soir, Hugo Guillemet a emboîté le pas de l'Olympique Lyonnais en se lançant dans une longue plaidoirie en faveur de Paulo Fonseca dont il estime qu'il est clairement victime d'une sanction disproportionnée et qui ne tient pas compte d'éventuelles circonstances atténuantes. Dans l'émission de la chaîne sportive, le journaliste, très proche de l'OL, est venu dire ce qu'il pensait de tout cela.

Paulo Fonseca c'est un scandale

Revenant sur les propos d'Antoine Kombouaré, qui a, lui aussi, été étonné qu'on prive Paulo Fonseca de vestiaire, le journaliste de L'Equipe a fait connaître sa version. « Ce que dit Antoine Kombouaré au sujet de Paulo Fonseca est d’une logique imparable. Il commence son propos en disant que c’est normal de le sanctionner, car son comportement est inadmissible et on est tous d’accord là-dessus. Mais, la commission de discipline est sortie du cadre de la simple sanction en ajoutant ces petites choses inédites, comme l’interdiction de vestiaire. Et ça, ça pose une différence juridique fondamentale, car c’est une entrave à son travail. Et si ce n’est pas l’OL qui décide de le garder, alors Fonseca son poste est vraiment en danger. Un club peut le licencier pour ça (...) Il a un contrat de travail et on l’empêche de travailler. Je comprends qu’on veuille l’éloigner des arbitres, mais en revanche, le priver de l’accès au vestiaire de ses joueurs, ça, c'est une entrave à son travail (...) Sur le plan émotionnel, le déclic, c'est quand la semaine dernière, il y a eu l’agression (sic) de Zelensky par Trump et cela a profondément marqué sa femme et ses enfants. Cela n’excuse pas ce qu’il a fait, mais l'OL aurait dû s'en rendre compte et l'aider », explique très sérieusement Hugo Guillemet.