OL ‍: Paulo Fonseca règle ses comptes avec la commission

OL : Paulo Fonseca règle ses comptes avec la commission

Lourdement sanctionné pour son coup de sang face à Brest (2-1) dimanche dernier, Paulo Fonseca a donné son sentiment sur le verdict de la commission de discipline. L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais se dit victime d’une injustice.

Jusqu’ici, Paulo Fonseca ne s’était pas encore exprimé. Après la décision rendue par la commission de discipline de la LFP, l’Olympique Lyonnais et son propriétaire John Textor, ainsi que l’épouse du Portugais, ont tous regretté la sévérité de la sanction pendant que le technicien préparait le huitième de finale aller de Ligue Europa contre le FCSB. Mais juste avant la rencontre, le coach suspendu jusqu’au 30 novembre, et privé de vestiaire jusqu’au 15 septembre, a accepté de sortir du silence au micro de Canal+.

L’occasion pour lui de dénoncer une mesure injuste malgré son dérapage front contre front avec l’arbitre Benoît Millot lors du match de Ligue 1 face à Brest dimanche dernier. « Je veux rester concentré sur le match de ce (jeudi) soir. Mais je ressens une grande injustice par rapport à la décision qui a été prise, a réagi l’ancien entraîneur du Milan AC sur la chaîne cryptée. Je n'ai pas été sanctionné pour mon geste. J'affirme une nouvelle fois que je n’ai jamais touché l’arbitre et que je n’ai jamais eu l’intention d’être physiquement agressif. »

Paulo Fonseca se sent soutenu

« Mais le plus important, c’est que j'ai le soutien de mon club, de ce groupe magnifique et des supporters, ça signifie beaucoup pour moi, a poursuivi le coach des Gones. Nous devons rester calmes pour ce match crucial de ce soir. Oui, je suis prêt à continuer à travailler malgré cette longue suspension. Nous devons trouver des solutions ensemble et organiser l’équipe de la meilleure façon possible pour préparer les matchs. » Malgré les doutes concernant sa capacité à entraîner dans ces conditions difficiles, Paulo Fonseca reste déterminé. Lui qui garde l’entière confiance de son supérieur John Textor.