Pour remplacer Alexandre Lacazette, l’Olympique Lyonnais a fait le choix de miser sur Mariano Diaz. Un pari osé puisque l’attaquant qui possède la nationalité dominicaine et espagnole n’a quasiment jamais joué au plus haut niveau. Il a toutefois répondu aux attentes face à Strasbourg, avec un doublé qui confirme son statut de finisseur. Et comme il l’explique à L’Equipe, s’il comprend bien les exigences de Bruno Genesio en terme d’implication dans le jeu collectif, il ne faut tout de même pas trop compter sur lui pour distribuer les caviars.
« C'était mon premier match de titulaire à ce niveau. Cela va me permettre d'appréhender la suite avec plus d'optimisme et de confiance. J'avais un peu de pression, mais c'était surtout de l'envie de marquer. Même si j'ai réussi ce doublé, la pression est encore là : je ne dois pas décevoir l'attente, maintenant. Mais je ne dois pas seulement marquer, je dois aussi bien jouer, lutter, essayer de gagner des ballons pour aider l'équipe. Il fallait se montrer, se faire une place. À Lyon, c'est la même chose, je dois convaincre les gens, mes coéquipiers, ou la presse. Et si la presse s'intéresse à moi, c'est que quelque chose de bien s'est passé Le coach veut que je sois moi-même, mais je dois aussi m'adapter, au niveau du replacement défensif et du pressing, par exemple. Le jeu de l'OL est un peu différent de ce que j'ai connu, mais c'est intéressant, et ce ne sera pas un problème pour moi. Je dois rester haut, mais aussi me mettre en position de recevoir le ballon, m'associer aux mouvements collectifs. Si je fais peu de passes ? Disons que je suis un joueur au style assez direct…», a glissé Mariano Diaz, conscient qu’avec seulement cinq passes en 23 ballons touchés face au promu, il ne pouvait pas rentrer dans la catégorie des distributeurs.