Comme dans tous les clubs français, les accords entre les dirigeants et les joueurs pour les baisses de salaires sont impossibles à trouver. C'est le cas à Lyon.
Celui trouvé avec l’UNFP prévaut, et il faut dire qu’il convient aux joueurs, qui retrouveront leur salaire simplement repoussé une fois que les matchs auront repris et que la saison sera terminée. Mais à l’OM, à l’OL et au PSG, on rêve de voir les joueurs faire un effort supplémentaire, et renoncer de manière définitive à une partie de leur salaire, au moins le temps de la crise. Cela ne devrait pas arriver, et la fin du mois d’avril approche sans accord en vue. Un véritable regret pour Nicolas Puydebois, consultant pour olympique-et-lyonnais.com, et persuadé que le peuple va avoir du mal à comprendre cette difficulté à faire le moindre effort financier pendant la crise.
« C’est un sujet sensible et compliqué, comme à chaque fois que l’on parle d’argent dans le football. On peut tous faire des sacrifices après, il faut voir la situation de chacun. Evidemment, pour un supporteur qui gagne 1 200 ou 1 500 euros par mois, c’est difficile de comprendre que quelqu’un qui gagne 300 000 ou 400 000 euros par mois n’accepte pas de baisser son salaire. Il y a des joueurs qui sont conscients de la situation et qui ont la valeur des choses. Il faut laisser de côté son égoïsme et penser au plus grand nombre. Dans un club comme l’OL, ça serait dommage de faire perdre une partie du salaire aux petits salariés car ceux qui gagnent plus ne sont pas solidaires », a livré l’ancien gardien de but de l’Olympique Lyonnais, pour qui les joueurs font déjà des choses avec des dons, des enchères ou des gestes de soutien. Même si la question du maintien du salaire demeure pour le moment intouchable, à Lyon comme ailleurs. Et Jean-Michel Aulas l'a bien compris avec sa dernière proposition, rejetée par son effectif.